lesrevesdecorinne

Tu es mon Pygmalion, cœur de folie de mes désirs

Brèves volutes de vie, culture de soupirs

Instigateur de mes nuits blanches oxydées

Par les visions que j’ai de toi divinisées.

Sur le rivage sans horizons de mes fantasmes

Des larmes de rêves évaporés telles des miasmes

Dirigent images échevelées et autres chimères

Dans mon  désert vaporeux et sans repère.

Des mots d’amour, en mots de haine symbolisés,

Traduisent  toute  ma passion opacifiée

Si ce n’était ce fou désir indéchiffrable,

Pour toi, pour nous, j’aurais vendu mon âme au diable.

J’ai en mémoire tous les désirs que tu généres

Cette impudeur par trop sanguine que tu m’inspires

Mon impatience quand ton corps nu tu m' offres

Et la clémence de tes baisers pour l’apaiser.

Le  trouble diffus de nos étreintes étoilées

Imprègne encore ta solitaire épopée,

D’émois troublants, désirs ardents et de luxure

Stupre décadent accompagnant ta déchirure.

Vertueux chevalier, j'ai su t’éblouir

Te noyer dans mes bras jusqu’au dernier soupir.

Tu n’as su que m’aimer jusqu’au plaisir

Et je t'ai abandonné sans même faiblir.