Jeudi 12 mai 4 12 /05 /Mai 14:06

Lundi matin

 

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J'ai eu du mal à m'endormir. Vraiment pas fière de moi. Et puis Cédric, je vais le revoir à la thalasso de 10h30. Il va me faire la gueule et il aura raison. Je ne suis pas obligée d'y aller, le dimanche matin la séance est facultative. J'y vais quand même. Et c'est ce qui se passe. Il me fait la gueule et il n'y en a de sourires que pour les deux autres nanas.

 

 

A la fin de la séance, il part ranger les accessoires dans le local du sauna. Il est toujours dans le local quand je passe devant la porte.

 

Je décide d'entrer, je pousse la porte derrière moi, sans la fermer, bien sûr. Quand il se rend compte de ma présence, je suis juste à côté de lui :

 

« Ah, l'allumeuse est de retour ? »

« Je suis vraiment désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris, ce n'est pas mon genre..... »

« Non, bien sûr et c'est quoi ton genre, en tout cas, ce n'est pas moi ton genre, apparemment ! »

 

J'essaye de calmer le jeu, je ne sais plus trop ce que je dis exactement, il est fâché, il m'engueule, je le contredis et puis il doit comprendre quelquechose comme 'il n'est jamais trop tard pour bien faire'. Il me prend violemment une main, il se dirige vers la porte du sauna, il va me virer avec pertes et fracas dans le couloir, c'est sûr ! Au lieu de ça, il ferme la porte à clé. Il se retourne vers moi et me plaque contre lui, m'embrasse comme hier soir, comme un fou furieux......

 

« Bon, on va reprendre la conversation là où on l'a laissée et comme elle aurait dû se dérouler ! »

 

Sa main descend sur mes fesses. La main se fait ferme, possessive, ses doigts entrent dans ma raie par dessus le tissu de la robe. Non seulement je ne dis plus rien mais j'aime ! Ses doigts quittent le contact de mes fesses, pour revenir et claquer ma fesse droite. Je me retiens de gémir, je ne veux pas montrer la satisfaction que j'ai d'être ainsi traitée.

 

Ses mains remontent maintenant sur mes épaules et me font pivoter pour me retrouver face au mur. Plaquée contre ce mur, je suis complètement excitée et sans lui dire parce que mon fond BCBG est toujours là, j'ai envie qu'il me baise maintenant, je n'ai plus envie d'attendre. Lui, vient tout contre moi dans mon dos, frotter son bas ventre contre mes fesses. Il me fait bien comprendre que lui aussi est très excité. Son souffle contre mon oreille, ses mains qui viennent empoigner mes seins, il les presse, faisant saillir mes tétons. Je sens mes bouts pris en étau entre ses majeurs et index, ils pincent et étirent mes pointes. D'une voix calme et posée, sûr de lui, il me murmure "Viens !" laissant un silence avant d'ajouter, "Suce-moi !".

 

Ses mains appuient sur mes épaules pour que je m'accroupisse devant lui Je me laisse aller, mes yeux ne quittant pas les siens. Je prends sa queue en bouche. Je n'ai jamais senti un homme bander aussi violemment et rapidement. Sans me demander mon avis dont il semble se foutre royalement, il m'attrape par les cheveux et me pousse vers un banc. Enflammée par mon désir, je me positionne à quatre pattes à califourchon sur le banc et retrousse ma robe. Mes fesses pointées vers lui, je le laisse les caresser, les empoigner et finalement, n'y tenant plus j'abaisse moi même ma culotte, la retire pour lui, avant de l'envoyer voler sur le parquet. Ses mains si douces et fines m'explorent, se glissent entre mes cuisses, entre mes fesses. Partout, sans la moindre gêne. :

 

« Tu es à moi, salope »

 

Je ne sais pas si je suis à lui mais je tends le cul encore plus en arrière. Cédric prend mes hanches et pénètre ma chatte docile... Sa poigne et sa pénétration sont sacrément vigoureuses, et je gémis sous l'intensité du plaisir qui me prend aux tripes. Je n'ai pas eu le loisir de voir vraiment sa queue que celle-ci m'enfile déjà avec une vigueur inouïe. Ma chatte se délecte de la puissance de ses sensations. De plus en plus écrasée contre le banc, je le laisse faire, Ses assauts violents, ses coups de boutoirs ont fini par me faire jouir et le banc s'en souvient. Après, Cédric veut jouir sur mon petit trou. J'ai écarté mes fesses et il a inondé ma raie en me traitant d'allumeuse et de salope,

 

Je m'essuie avec une serviette du sauna, j'essuie le banc, je récupère ma petite culotte mais avant de me libérer, Cédric, assez vulgaire, me dit :

 

« Finalement t'es qu'une salope qu'a envie de se faire baiser, ça se sentait. Ca fait combien de temps que tu t'es pris une queue, hein ? »

« Arrête, je te permets pas, t'es qu'un connard prétentieux ! »

 

Là, il fout sa main entre mes cuisses et me soulève en me plaquant dos contre le mur  du sauna!

 

« Tu veux encore ma bite à la place de mon doigt ? »

« Arrête, ça va j'ai compris ! »

 

Je lui claque une gifle…..

 

« T’inquiète, quand tu veux venir au sauna, préviens-moi, tu n'auras pas besoin de réserver ! A chaque fois que tu vas réserver, je serai là pour te baiser!! »

« Tu peux toujours courir, pauvre type ! »

 

Je m’échappe et je vais déjeuner avec Martine et Roger, un truc vite fait ! Je suis un peu à la bourre, pas grave, Martine et Roger me trouve un air bizarre. Je leur raconte que j’ai un petit souci avec un de mes enfants. Leur curiosité s’arrête là et on parle d’autre chose. Je voulais interroger Martine sur la fin de sa soirée d'hier soir mais je ne voulais pas en présence de Roger.

 

Lundi après-midi....

 

Après le café, on se sépare pour un moment de calme chacun de notre côté. C'est alors que Conakry arrive et, évidemment, me parle d'aller, le lendemain, visiter, marcher et se restaurer en dehors du cadre fermé de notre hôtel de luxe.

Conakry s'avère convaincant. C'est vrai que rester huit jours dans cette île sans rien voir d'autre que l'hôtel et la plage, ce n'est pas terrible, alors je lui donne mon accord pour le lendemain, mardi 14 heures devant l'hôtel.

Sur le coup des seize heures, Martine fait son apparition et la façon dont elle a occupé sa soirée d'hier soir vient tout naturellement dans la conversation. Elle a autant envie d’en parler que moi d’écouter…..

Mais, tout en l'écoutant raconter ses parties de jambes en l'air, je repense à Cédric. Je lui ai dit que c'était un connard prétentieux mais je suis peut-être allée trop loin. Sous le coup de l'émotion. C'est vrai qu'il a été odieux mais je l'ai laissé faire et j'ai joui comme il y a longtemps que ça ne m'étais pas arrivé.

Oui, elle est partie avec le vieux beau avec qui j’avais vu Roger discuter mais je lui ai plutôt parlé d'un monsieur élégant... Il l'a emmenée chez lui où il y avait une petite fête pour son anniversaire. Depuis deux ans, elle est invitée, mais la fête après 23 heures ça se transforme vite en partie fine. Apparemment, cette année, il y avait le couple invitant, 2 autres nanas pour 4 mecs et son vieux beau. Et son vieux beau a très bon goût dans le choix des hommes ! Elle ne se souvient pas avec précision par combien de mâles elle s'est fait saillir, elle croit que c’est par tous sans être sûre mais elle était satisfaite ! Alors, si la cliente est satisfaite.....

Je l'écoute avec attention me raconter comment elle a pris son pied..… Ca me fait sourire parce que, souvent, elle me demande si j’ai fait ci ou ça, si je me suis faite sodomiser ou si j’ai fait des trios avec deux hommes, ou si j’ai couché avec une femme, quel âge avait mon plus jeune coup, mon plus vieux …… à chaque fois j’essaie d’être la plus évasive possible tout en restant crédible…. Elle est vraiment détendue, côté sexe …. C’est le moins qu’on puisse dire ….. Elle me plaît bien. Et puis, elle me propose d’aller au sauna. J’hésite parce que je repense à Cédric et à ce qu’il m’a promis si j’allais au sauna. Mais je me dis que …. Pourquoi pas ? Mais là, je n esuis pas inscrite et je serai avec Martine…

 

« Mais on n’est pas inscrites ! »

« Oh écoute, on va voir, s’il n’y a personne d’inscrit on s’y met, d’accord ? »

« D’accord ! »

 

Et nous voilà parties au sauna. Il n’y a personne d’inscrit. On rentre, la lumière s’allume, je ferme la porte à clé derrière nous. Le local du sauna, c’est d’abord une pièce avec la cabine du sauna, évidemment, et une cabine de douche suivie par une autre grande pièce qui sert aussi un peu de rangement dans la partie du fond. Je ne peux m’empêcher de regarder la table et le banc ou, allongée à plat ventre…. Bref, je repense à Cédric. C’est un connard mais il m’a bien baisée et c’est quand même un bon point pour lui ! Ca me fait sourire.

Martine, qui a l’air de connaître les lieux, met le sauna à chauffer et on se déshabille lentement pour aller prendre une douche.

 

« Tu sais, Emilie, t’es quand même bien foutue. Je suis étonnée que tu ne te sois pas encore tapé Matthieu ou Cédric ! »

 

Elle espère peut-être que je vais lui raconter mes dernières parties de jambes-en-l’air !

 

« Attends, ma belle, la semaine n’est pas finie ! »

« Oui mais la vie est courte ! »

« Tu philosophes, Martine, maintenant ? »

« Je philosophe, oui, surtout les cuisses écartées ! »

 

Sa réflexion nous fait rire. On visite les lieux complètement à poil, le temps que la cabine chauffe et j’en connais plusieurs qui aimeraient être là…..

Quand le sauna est à 50°C on s’y engouffre avec nos serviettes de bain et on s’installe sur les bancs de bois. A l’intérieur de la cabine il y a juste deux petites veilleuses et quand la lumière du local s’éteint automatiquement, c’est une ambiance chaude, et pour cause, qui s’installe dans la cabine. J’étale ma serviette sur le banc du haut et je m’allonge dessus…. Martine fait de même sur le banc du milieu cherchant une certaine proximité, c’est, du moins, l’impression qu’elle donne . Elle a envie de parler, je le sens, alors j’essaie de trouver une manière de relancer la conversation….

 

« Au fait, il s’appelle comment le monsieur…. »

« Justin, il s’appelle Justin et sa femme Rebecca…. »

« Et Rebecca était là ? »

« Oui, bien sûr, Rebecca est toujours là. C’est elle qui nous accueille et quand je dis accueillir, tu vois ce que je veux dire ? »

« Pas trop, non. »

« Ben, j’ai fait l’amour avec les deux ! Ca te surprend ou non ? »

 

Je préfère ne pas répondre ni lui parler de ce que Philippe m’a fait faire dans les journées où je me donnais à lui en libre-service…. La température dans la cabine est à 55 °C… On transpire comme pas possible, Martine brille de partout, j’ai envie de l’essuyer….. L’essuyer ou la caresser pour l’essuyer, j’ai chaud, je suis aussi trempée qu’elle.

 

« Tu sais, Emilie, c’est extraordinaire ! »

« Quoi ? Qu’est-ce qui est extraordinaire ? »

« De sucer un homme qui bande bien et de se faire lécher en même temps par une femme…. »

« Oui, je sais…. »

« Tu sais ? Alors tu l’as déjà fait ! »

 

Je suis moins concentrée et j’ai répondu trop vite….

 

« Euh oui ! Mais pas souvent ! »

« Pas souvent ? Donc plusieurs fois…. »

 

Je crois que c’est là qu’elle a commencé à passer le bout de son index sur mon corps….

 

« T’es sacrément humide ! T’es mouillée ! »

« Toi aussi, Martine, ça se voit, tu brilles. »

« Mais, toi ? Tu es mouillée ou tu mouilles ? »

 

J’évite de répondre mais elle continue de passer son doigt très délicatement sur mes cuisses, sur mon ventre, entre mes seins, mes épaules…..

 

« Tu aimes ? »

« Tu n’es pas sérieuse, Martine. »

« Je sais. »

 

Alors, sans réfléchir, parce qu’elle me plaît bien, parce qu’il fait chaud, parce que je suis mouillée, elle aussi, parce que je mouille peut-être, parce qu’elle mouille peut-être aussi, je prends sa main, je dépose un baiser au creux de sa paume et ensuite je pose sa main sur ma poitrine. Je la sens surprise pendant une fraction de seconde, mais le jeu de son pouce et de son index sur le bout de mon sein me montre qu’elle n’est pas si désorientée que ça. Elle se met à genoux, m’embrasse, je fais glisser une main entre ses cuisses, elle m’approuve…..

 

« Putain, qu’est-ce qui se passe ? »

 

Je me redresse, Martine me regarde, stupéfaite, la lumière vient de s’allumer dans le local. On entends une voix d’homme. C’est Matthieu, c’est sûr, qui tient par la main une femme dont on n’aperçoit le dos. Il lui dit très doucement de le suivre, ils s’éloignent de la cabine du sauna sans s’être aperçu de notre présence.

 

« J’avais fermé la porte à clé, j’en suis sûre ! »

« Oui mais Matthieu, comme Cédric, ils doivent avoir des pass. »

« C’est qui la dame ? »

« Je crois savoir. Tu as vu son top rouge avec les dauphins ? »

 

Par la porte légèrement entre-baillée, je vois Matthieu prendre la dame aux dauphins dans ses bras et commencer à lui enlever son top. Martine me dit :

 

« Ils sont bien partis pour baiser ! »

« Oui, je ne pense pas qu’ils soient venus ranger les bouées !  Qu’est-ce qu’on fait ? »

« Ben, on ne bouge pas ! »

« Oui, viens ! »

 

Martine a des doigts de fée et une langue de vipère mais si agréable entre mes lèvres. Matthieu est redoutablement efficace avec sa cliente dont chaque gémissement ( pour ne pas dire plus ) nous enchante. Je le fais remarquer doucement à Martine qui me dit seulement :

 

« Oui, je sais, je connais ! »

« Ah ? Tu le connais ? Tu as baisé avec lui ? »

« Oui, l’année dernière et je te le conseille, il est très gentil et c’est un black ! »

« Oui, j’avais remarqué ! »

 

Au bout d’une demi-heure, ils sont repassés devant la cabine….

 

« Je sais qui c’est, dit Martine, c’est Emilie, la réceptionniste, oh la vache, son mari ne va pas être content ! »

« C'est probable ! Mais là on devrait peut-être retourner à la plage. Il va bientôt faire nuit ! »

« Tu as prévu quelquechose, ce soir, Emilie ? »

« Non, pas particulièrement. En général, c'est toi qui a des soirées planifiées et occupées. »

« Non, pas ce soir. Si tu veux, on peut aller se promener... ? »

« A la plage ? »

« Par exemple.... »

« De nuit..... ?»

« Par exemple, c'est très sûr comme endroit ! »

 

On a convenu de se retrouver vers 22h sur la terrasse de l'hôtel toutes les deux..... Je n'avais pas envie de dîner avec eux. J'avais à passer quelques coups de fil en métropole.....

 

Les invitations de Martine ne sont jamais innocentes. On s'est effectivement promenées sur la plage un bon moment et puis on s'est assises un peu en retrait de la mer sur le haut de la butte au pied de la forêt. On s'est assises et on a discuté en regardant les gens passer, plutôt des couples, des couples qui vont aller se faire du bien un peu plus loin...

 

« On va un peu plus loin ? »

« D'accord, on va un peu plus loin »

 

On est allées un peu plus loin, on s'est à nouveau installées dans un endroit à peine à l'écart.... Je me suis allongée, Martine s'est assise à côté de moi....

 

« Le ciel est splendide ce soir ! »

« Toi aussi tu es splendide. Ce matin notre conversation a été interrompue ; Si on la reprenait là où on l'a laissée ? T'en penses quoi ? »

 

Comme je n'en pensais rien et que, qui ne dit mot consent, on a commencé à se caresser, sous les étoiles. J'ai accepté toutes ses caresses, toutes. Elle a accepté toutes les miennes, toutes.... Et je me suis rappelée un poème que Philippe m'avait appris :

 

Dans le silence d'une nuit privatisée,

Juste nos souffles entrelacés dans un baiser

Et mes mains enfiévrées sur ton cul haut perché

Le rideau de la scène de nos ébats volés

Tombera lourdement sur la sombre forêt.

J'ai joui de ses doigts, de sa langue, sans entraves, sans limites, j'en ai honte.

 

 

 

Mardi matin

 

 

Mardi matin, m'étant couchée un peu tard, j'ai mis du temps à me lever. Quand je suis allée prendre mon petit déjeuner, il n'était pas loin de 10 heures et Emilie commençait à faire débarrasser des tables. Je lui ai demandé si elle avait aperçu Roger et Martine, apparemment ils étaient déjà partis. On a discuté un peu juste le temps que mon petit déjeuner arrive. C'est marrant de discuter avec une personne qui, la dernière fois qu'on l'a vue était dans une position assez avantageuse. Mais, ce n'était pas mon problème et encore moins à moi de placer un jugement.

 

Je me suis donc pointée à la plage vers 11 heures et, peu de temps après m’être installée, Conakry est passé me dire bonjour....

 

« Ca tient toujours pour cet aprem, Emilie ? 14 heures ! Précises ! »

« Oui, pas de soucis, c'est toujours bon ! »

 

Je me suis rappelée tout d'un coup que je devais aller avec lui visiter un musée, faire une balade en montagne et peut-être aller dans un restaurant typique si on avait le temps. Le temps, je me disais qu'on en avait. Moi, en tout cas, j'en avais, les enfants ne pleuraient pas à la maison !!

 

Quand j’ai dit à Martine que je passais l’après-midi avec Conakry, elle m’a fait un clin d’oeil qui voulait dire :

 

« Alors, tu vas te laisser emballer ? »

« Tu rigoles ? Non ! »

 

 

Mardi, l’après-midi, le soir, la nuit…..

 

A 14 heure, j’étais prête et Conakry est passé me prendre avec sa superbe limousine ! Je me moque gentiment parce que c’était une vieille 206 un peu rouillée, qui faisait un bruit assez inquiétant mais ça n’avait pas l’air de le préoccuper. C’était la voiture de son oncle qui devait trafiquer je ne sais trop quoi mais Conakry, sachant que j’allais monter dedans avait fait un effort de rangement ! Il a avoué tout de suite que ca n’était pas l’idéal mais que c’est tout ce qu’il avait trouvé pour faire quelques kilomètres… J’ai souri en le lui faisant remarquer :

 

« On est partis, mais tu es sûr qu’on va pouvoir revenir ? »

« On trouvera bien un moyen !! »

 

C’est donc confiants dans l’avenir que nous avons pris la direction de la capitale de l’île. Une petite heure de route. Beau temps, belle chaleur, beau gosse à mon côté. La vie était belle et je ne me plaignait pas. Conakry connaissait beaucoup l’histoire de l’île, l’histoire de l’esclavage et quand on est arrivé au Musée Intercontinental de l’esclavage, j’en connaissais déjà beaucoup sur le sujet. J’en connaissais déjà avant de venir, j’avais déjà visité celui de la Réunion lors d’une visite chez ma cousine il y a quelques années. Mais Conakry m’apparaît alors sous un jour un peu différent. C’est un peu plus que le jeune homme vbien dans sa peau paradant sur la plage….

 

Vers 16 heures, nous prenons la direction du parking d’o`u part le chemin qui méne au point culminant de l’île ;;;; On chausse les chaussures qui vont bien et on y va. Arrivés au sommet, une demi-heure d emarche…

 

« Tu marches pas mal…. »

« Vas-y, tu peux rajouter, pour une vieille ! »

« Arrête, t’es pas vieille, tu cavales comme un lapin ! Tu t’entraînes tous les jours ? »

« Non mais j’ai toujours fait un peu de sport et je marche encore bien ! »

 

On transpire, nos corps brillent. Il s’est mis torse nu et je trouve que ça lui va bien. Il est vraiment bien foutu. Il est est sacrément musclé. Je ne l’avais pas vu sous ce jour là encore…. Mais je ne l’avais pas encore vu beaucoup.

 

Il est presque 18 heures quand on revient à la voiture.

 

« Dans moins d’une heure il va faire nuit. Tu avais parlé d’un restaurant… Tu as réservé ? »

« Non, pas la peine, pour deux, j’y ai toujours de la place... »

« Ah, c’est là que tu emmènes toutes tes copines ? »

« Non, pas toujours. Celles qui en valent la peine, oui. »

« Et j'en vaux la peine ? J'espère que ça ne te fait pas de la peine de m'y emmener.»

« J'aime bien ta façon de jouer sur les mots ! »

 

A 19 heures, on est devant le restaurant. Il y a un peu la queue (Sans jeu de mot) et le restaurant a le bon goût de nous servir un petit punch coco pour nous faire patienter en attendant qu'une table se libère. C'est un restaurant avec des buffets très bien garnis de spécialités locales aussi bien pour les entrées que les viandes, les poissons ou les desserts. Service à volonté. Je demande à Conakry de me prendre en photo avec les couleurs de mon assiette. Voyant cela, le serveur propose de nous prendre en photo tous les deux ensemble. Conakry vient près de moi, très près, il passe même un bras par dessus mon épaule. Je trouve sa proximité plutôt agréable. Un peu surprise de sa démarche, j'ai du rougir un peu, c'est du moins ce qui apparaît sur le photo, à moins que ce ne soit le soleil....

 

J'ai un peu de mal à savoir ce que veut Conakry, finalement. Il semble apprécier notre proximité mais il ne la provoque pas. Quand on était en voiture, sa main était proche de la mienne mais il n'en a jamais profité pour l'effleurer ou s'en emparer. Là, c'est le serveur qui a l'initiative de la photo.... Ce n'est qu'au moment du dessert que je me suis mise à fantasmer et à me dire que je n'aurais rien contre un petit tour entre ses bras.... Mais j'aurais aimé qu'il ait un peu d'initiative !

 

Quand j'y repense, je me dis que j'avais tort de m'inquiéter mais un peu de patience.

 

Je l'ai invité et vers 22 heures 30 on est arrivé devant mon hôtel... Instant délicat, fatidique quand c'est une première fois.… Un retour plutôt silencieux, agrémenté de banalités comme si aucun de nous deux ne voulait prendre le risque de casser le charme, comme si on attendait que l’autre prenne des initiatives parce que je ne suis pas sûre de ce dont il a envie, parce qu’il n’est pas sûr de ce dont j’ai envie….

 

Il arrête le moteur…..

 

« Tu sais, Conakry, je suis très heureuse que tu m’aies invitée à venir avec toi cet après-midi. J’ai appris plein de choses …. »

« Moi aussi, j’ai trouvé ça très sympa, ça me change….. »

« Tu sais, si d’ici la fin de la semaine tu as d’autres idées de balades, je suis preneuse…. »

« Ah oui ? Ca me fait plaisir que tu me dises ça, je vais y réfléchir, on peut peut-être se revoir avant la fin de la semaine…. ? »

« Sûrement, tu sais moi, je suis très libre, c’est plutôt toi qui me paraît bien occupé. Aider tes parents….. Les amis…. Les copains….. Les copines….. Mais si demain tu es libre

…… Mais pas avant 16 heures…. »

« Ah bon ? Pourquoi pas avant 16 heures ? »

« Parce que, avant 16 heures, je fais ma sieste….. »

« Ah bon ? Toi ? Faire la sieste ? Je croyais ça réservé aux petits bébés. »

« Mais il y a tellement de façons de faire la sieste !  Au fait, là, il faut que tu rentres chez toi, non ? »

« Que je rentre chez moi, maintenant ? Tu as vu ça où ?»

« J'ai eu l'impression que c'est ce que tu avais dit, tu dois aider tes parents demain, et puis, je ne voudrais pas que tu t'ennuiesavec moi ! »

« T'as rêvé ou tu le fais exprès. Pas du tout. Si toi, tu ne t'ennuies pas avec moi et si personne ne t'attend à l'hôtel, on peut peut-être aller se promener sur la plage. Tu serais d'accord ? »

« Je crois, je suis même sûre que personne ne m'attend à l'hôtel ! Et si quelqu'un m'y attend il va pouvoir attendre longtemps.... J'espère. »

« Alors, j’approche la voiture de la plage, d’accord ? On va se garer là-bas, de toutes façons, je te ramène après. »

 

C'est comme ça qu'il a fait redémarrer la voiture et qu'on est allé se garer là où il se gare habituellement quand il va se baigner, sauf que là, il faisait nuit noire, ou presque. Ce qui n’empêche pas de se baigner ni de faire plein de choses. Quelques étoiles, la lune n'était pas encore levée. Il prend une natte et une serviette. Prévoyant le petit. Non, il n'est pas petit, il est même sacrément baraqué ! On traverse le sous-bois qui nous sépare de la plage. Conakry a allumé son portable, il m'a pris par la main jusqu'au bord de mer.... Arrivés, sur la plage, ma main, il ne me la lâche pas ….

 

« Faut pas qu’on se perde ! »

« C’est sûr ! »

 

Se perdre sur une étroite bande de sable….. J’aime le contact de sa main dans la mienne ou plutôt le contact de ma main dans la sienne !

 

Alors, je sais, tu vas me dire….. T’es gonflée de partir de nuit comme ça avec un mec que tu ne connais pas ou à peine… Tu prends des sacrés risques…. Tu peux te faire agresser….. Je t’entends d’ici !

 

Ben, tu sais, je suis séparée depuis plusieurs mois donc je suis libre ! Tu sais ce que ça veut dire ? Libre ? Si tu ne comprends pas je peux te le dire avec quelques mots crus et sans ambiguïté :).

Donc je vais avec qui je veux quand je veux ! Et là, ce soir là, ça tombe bien, je suis avec celui avec qui j’ai envie d’être et s’il prend ma main pour m’attirer doucement vers lui, c’est exactement ce dont j’ai envie et s’il m’embrasse en me serrant dans ses bras puis me caresse le cou, le dos, le bas du dos et le très bas du dos…. Je fais pareil et je suppose qu’il ressent la même chose que moi…. On repart doucement, il fait vraiment sombre les étoiles illuminent progressivement le ciel… J'ai envie qu'il me reprenne dans ses bras. Je n'ai pas besoin de lui demander. J'essaie de ne rien montrer quand il commence à me caresser les seins....

 

« Je peux ? » me demande-t-il...

«P'tit con ! » lui réponds-je avec un sourire qui lui fait comprendre que non seulement il peut mais qu'il doit !« T'as pas envie ? »

«  Et toi ? T'as pas envie ? »

« Si j'ai envie de te sentir au fond de moi, j'ai envie que tu me bai...»

« Moi aussi j'ai envie de te baiser !Depuis le premier jour où je t'ai vue !! »

« Chut ! Dis pas ça ! Viens !»

 

C'est moi qui lui dit de venir mais c'est lui qui m'entraîne vers le sous-bois, et me prend dans ses bras ? Ses caresses se font très précises, les miennes aussi et bientôt je me retrouve en train de caresser son sexe par dessus le boxer que je ne tarde pas à faire descendre au niveau des genoux tandis qu'il m'enlève ma petite robe sans aucune difficulté.….

 

Je caresse enfin son sexe . Ouahh! ....Enfin. Promesse de plaisir, je vais m'en occuper, tout de suite!. Je baisse complètement son boxer mais sa queue si raide ne me facilite pas la tâche! Je le baisse juste ce qu'il faut pour pouvoir prendre les choses en main. Il ferme les yeux en sentant mes doigts sur sa queue pour la première fois. C'est ça?

 

Bientôt je me retrouve en train de sucer son bel engin tandis que je respire par le nez le parfum des embruns mêlés aux senteurs de la forêt de filaos. Les yeux fermés je repense à la première queue que j’ai sucée, je repense à toutes les autres que j’ai léchées, que j’ai branlées, que j’ai parcourues de mes doigts sensibles….. mais Conakry est jeune et fougueux…..

 

« Putain que c’est bon ! Tu sais y faire, salope ! » 

 

J’arrête de le pomper….

 

« Et toi, tu es beau. Je ne pensais pas que tu puisses t’intéresser à moi ! J’ai envie que tu me prennes là !»

« Quelle impatience ! »

« Oui….. »

 

Ilpose alors sa bouche sur mes lèvres, sur ma chatte. Illes écarte doucement du bout de salangue, ouahh!, putain que c'est bon, encore un meilleur moment, il n'y a plus que ça, des meilleurs moments. Ilremonte doucement, lentement jusqu'à s’attarder enfin à l'endroit de tous les plaisirs. Ilporte d'abord des petits coups avec l'extrémité de salangue puis, encouragé par mes soupirs et par mes gros mots, excuse-moi, mais je n'en peux plus de me retenir, c'est safaute! Ilme dévore la chatte encore plus complètement. Je me cambre, je lève les jambes. Et puis j' appuie satête sur ma chatte où il sedésaltère.

 

« Mais arrête ! je vais jouir ! »

 

Je me rebelle, je me redresse, je saisis son manche à pleine main et je le pompe à nouveau à fond, il me résiste, il me sort son engin de la bouche…. Et puis, il me couche sur la natte….. Il est au dessus de moi, il ne peut pas voir les gens qui passent à quelques mètres sur la plage…. Je lui fais remarquer …..

 

« On n’est pas très discret ! »

« Pas grave ! T’inquiètes. Ils vont dans quel sens ? »

« Là, c’était de gauche à droite... »

« De gauche à droite, ils ont déjà baisé, de droite à gauche ils vont baiser…. »

« Cool,….. le préservatif, tu te débrouilles ? Je te l’enfile ?»

« Oui, tu me l’enfiles et je t’enfile après ! »

 

Alors je prends le temps qu’il faut pour dérouler le préservatif sur sa hampe si raide, solide et prometteuse. Pourtant je n’ai qu’une hâte : La sentir au fond de moi !

 

Avant de m’enfiler, comme je le luidemande, ilprend encore le temps de faire glisser son sexe sur ma fente trempée, afin que jesente ce membre si dur, ce membre que je ne vaispas tarder à recevoir en.

 

« Elle te plaît ma bite ? »

« Faudrait être folle pour ne pas en vouloir…. »

« Il n’y a pas de folle sur cette ile. »

« Elles la veulent toutes, hein ? »

 

Je n’obtiens pas de réponse mais doucement il faitglisser sa bite de haut en bas, s'attardant sur mon clitoris….. Ilne pénètre que l'entrée de mon sexe, avec seulement l'extrémité de son gland, avant de remonter vers mon clitoris, et cette caresse memet en transe.

 

« Ce soir, c’est moi qui la veux, putain, baise-moi….. maintenant ! »

 

Il devait attendre cet encouragement, cette invitation, cet ordre car il soulève et écarte délicatement mes jambes….. et laisse enfin son sexe entrer en moi, je n’ai pas besoin de guider son sabre au fond, il m’enfile, m’enfile, m’enfile encore….. soupirs que nous poussons à l'unisson….. Jeferme les yeux et luidemande :

 

« Oh oui…. C’est bon, plus profond, oui plus profond….. »

« Vos désirs sont des ordres Madame…. »

 

Je pose mes jambes sur ses épaules, et son sexe me pénètre encore plus avant. Il commence un va-et-vient des plus sensuels, jusqu'à sentir mon humidité couler sur sa bite, qui me prend encore et encore. …… Il se laisse tomber sur moi…. J’aime sa peau lisse, de presque bébé…. La lune commence à se lever, j’écarte encore plus les cuisses, par réflexe, il m’enfile, m’enfile, m’enfile encore, … son sabre vigoureux qui plonge dans mon ventre trempé et bientôt on entend plus que le bruit de ses cuisses claquant contre les miennes, accompagnant les floc-floc et les gargouillis de mon ventre. Il me pine un long moment…. Je lui sers un échantillon de mon vocabulaire spécial ‘encouragement à la baiser !’ dont je te fais grâce ici. Il me fourre un doigt dans le cul ! J’adore ! Puis deux, j’adore encore plus !

 

« Prends-moi par derrière, tu veux ? »

« Oui bien sûr ! Tu veux que je t’encule ? Sinon….. »

« Non, pas maintenant, pas dans le sable, une autre fois….. »

« Dans ta chambre ? »

« Oui dans ma chambre…. »

 

Comme si je prenais déjà rendez-vous….. alors qu’il était en train de m’éclater !

 

« Tu veux jouir dans ma bouche ? »

« Oh oui, quand le moment sera venu….. »

 

J’ai joui comme une bête, sans retenue, sans m’occuper des gens qui passaient et Conakry qui continuait à me piner grave tentant avec succès de me faire encore jouir jusqu’à ce que, à force de lui malaxer les couilles, il sorte de moi pour enlever la capote et filer sa queue dans ma bouche.

 

Tu te rappelles le dernier type de vingt ans que tu as sucé jusqu’au bout ? Moi je ne m’en rappelais pas…. Jusqu’à Conakry. J’ai réussi à ne pas avaler, ça a un peu débordé mais je ne lui en ai pas voulu ! Il s’est couché à côté de moi. J’ai pris son sexe dans sa main, je l’ai caressé et je me suis mise à plat ventre sur lui et je me suis empalée sans plastique sur sa queue toute chaude, j’étais bien. J’ai vu passer des gens alors je lui ai dit :

 

« Tiens ceux-là viennent de baiser ! »

« Nous aussi ! »

 

Il a ri, moi aussi. Je suis restée un bon moment comme ça, il ne débandait pas ou peu ! Et puis, il était à peu près minuit quand il m’a proposé :

 

« Tu viens ? On y va ? »

 

On s’est rhabillé vite fait et pensais qu’on allait aller à droite, rentrer à l’hôtel prendre la direction que prenaient ceux qui avaient déjà baisé, mais non, on est parti à gauche…. On n’était pas les seuls sur cette plage à minuit…

 

Un couple qui était allongé sur le sable s’est brusquement relevé à notre passage pour nous dire :

 

« Il est minuit, c’est l’heure ! »

 

Et puis ils se sont mis à poil et, à la lumière de la pleine lune, la nana a commencé à sucer son mec.

 

« On devrait faire pareil. »

« Tu veux que je te suce ? »

« Plus tard, sûrement ! »

 

On s’est mis nus. On a continué à marcher. Sans que ce soit la grande foule, il y avait de plus en plus de couples. Une femme, à peine plus jeune que moi, s’est approchée….

 

« Hé, mon grand, si tu en veux deux pour le prix d’une…. Mon amant est HS ! »

 

Conakry a décliné poliment… et m’a dit :

 

« Si elle avait été aussi bandante que toi, j’aurais accepté ! »

 

On a continué à marcher. On a vu un couple dans l’eau, enfin, avec de l’eau jusqu’au ventre, nu, et, à la manière dont la fille, elle paraissait très jeune, s’accrochait au cou de son partenaire, il n’était pas difficile de savoir ce qui se tramait sous l’eau….

 

On a continué à marcher.

 

Un couple…. L’homme, très jeune, a pris sa partenaire, un peu plus âgée dans ses bras, elle se laissait embrasser et caresser partout tandis qu’elle branlait doucement son sexe. Il bandait déjà tellement que c’était sûr, il allait la lui mettre profond et la faire jouir. Il l’a couchée là, sur le sable, à la limite de l’eau…. Elle riait, lui disait que le sable dans les cheveux, elle aimait pas trop, mais ce soir elle adorait...lui aussi riait tout en lui bouffant la chatte et puis il la lui a mise bien profond,il l’a pinée sans faiblir et elle a joui comme si c’était la dernière fois qu’elle baisait et qu’elle devait faire le plein de jouissance. Des couples passaient sans faire de remarques …….

 

Ce couple c’était nous.

 

On est rentrés à l’hôtel. Il était 1h30 quand je me suis couchée, exténuée, pas seulement par la marche….. Conakry avait promis de me recontacter le lendemain, mercredi.

 

 

Mercredi matin……

 

.............................

 

A suivre

 

 

 

 

 

Par lesrevesdecorinne - Communauté : Bourgeoise cochonne
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Mercredi 6 avril 3 06 /04 /Avr 10:05

 

Vendredi après-midi..... l'arrivée

 


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Après 12h de vol, une escale à Saint-Denis de La Réunion et un transfert en bus d'une heure environ, j'arrive à mon hôtel. C'est un hôtel comme on voit sur les catalogues de vacances. Le soleil et le sable blanc domine, On est une dizaine de personnes à être pressées de s'installer et de se reposer. Certaines, on est montées avec elles dans l'avion à Lyon, d'autres, on les a vues monter à Marseille mais toutes, on a hâte de découvrir nos chambres et les prestations de thalassothérapie qui y sont associées.

 

 

 

L'hôtesse nous donnent nos clés en nous invitant à 18h30 à un apéritif d'accueil pendant lequel elle nous donnera toutes les informations dont nous avons besoin. Je monte immédiatement à ma chambre, je prends possession de mon territoire, celui qui est le mien pour huit jours. La chambre, la salle de bains, le balcon, la vue sur la mer, la vue sur l'accès à la plage et les chaises longues que je me promets de bien utiliser.

 

Je suis dans un hôtel 4 étoiles en bord de plage. Des lotissements paysagés, clos mais avec accès privatifs à la plage occupent également l'espace qui se trouve à moins de 50 mètres de la mer. J'ai une chambre en rez-de-chaussée avec un grand balcon, baie vitrée et portillon d'accès direct au parc de l'hôtel sans passer par l'intérieur. Entre les campings, les lotissements, les hôtels, c'est la foret qu'on traverse pour aller de la route qui longe le littoral jusqu'à la plage. Forêt de filaos à l'ombre si particulièrement agréable. De l'autre côté de la route, d'autres lotissements, quelques commerces....

 

 

Nous sommes vendredi. Il est 15heures. Je finis de ranger ma valise et je prends une douche. Je suis partie de chez moi il y a plus de 24 heures alors c'est un régal de sentir l'eau tiède couler sur mon corps et me rafraîchir. Ici, je mets pantalons et vestes chaudes au fond du placard. C'est le règne des nu-pieds, tongues, shorts et tops légers. J'enfile une petite culotte et je me jette sur le lit, les mains derrière la tête, je regarde le plafondet me dis que je suis au soleil, libre comme je ne l'ai jamais été. Début cinquantaine, bien conservée, aimant la vie, le sexe, les hommes, les femmes.... Je commence à m'endormir avec ces pensées lubriques quand le téléphone sonne. Il est 15h30, c'est Eric, on met la video sur WhatsApp.... Il est avec sa copine...Il est 13h30 en métropole. Ils ont dû déjeuner et c'est l'heure où ils vont se donner du plaisir, j'imagine. Ils auraient tort de s'en priver.

 

« Salut Emilie, salut Emilie, tu as bien voyagé, tu es déjà à poil ? »

« Oui, excusez-moi, je sors de la douche:) »

 

Il faut dire qu'Eric a été mon amant avant de connaître Eva et qu'Eva n'est pas une fille compliquée. Si je leur demandais, je suis sûre qu'ils baiseraient devant moi sur la banquette arrière !! Mais on discute un peu et on promet de se rappeler. J'ai envie de me caresser mais j'ai aussi très sommeil. Je m'endors en chemin.....

 

Vers 17 heures, je me réveille et je me sens beaucoup mieux, j'ai envie de sortir et d'aller jeter un coup d'oeil aux extérieurs, de marcher, de visiter avant d'aller à l'apéritif.... Je mets un maillot de bain, prends une rechange, un petit sac de plage, une serviette de bain et un paréo. Je sors de l'hôtel et hésite sur la direction à prendre une fois à la plage..... A gauche ? A droite ? Je tire mentalement à pile ou face....

 

Ici, ce sont encore les vacances scolaires et il y a beaucoup de jeunes, seuls ou en petits groupes ou en famille pour les plus jeunes. Il y a aussi pas mal de touristes qui se reconnaissent facilement à la couleur de leur peau. C'est cool, on voit des métissages extraordinaires, des couples mixtes de toutes sortes, des enfants noirs accompagnant des pères blanc, l'inverse aussi bien sûr, qui font oublier les crispations des soi-disant discours identitaires de la métropole !. Beaucoup de jeunesse bruyante mais souriante, accueillante. Je laisse derrière moi les chaises longues de l'hôtel puis m'éloigne en longeant la forêt de filaos, je dépasse quelquechose qui ressemble à un restaurant-bar, le Miramar, plein de monde en terrasse, une population bigarrée, puis un peu plus loin, en bordure de la forêt, un espace qui ressemble à un endroit pour jouer aux boules … Un peu plus loin, il y a déjà moins de monde sur la plage ….. De moins en moins, je suis presque seule mais c'est bien agréable.

 

Et puis j'aperçois du monde à une petite distance, peut-être y a-t-il un autre hôtel ou centre de vacances ? Quand je m'approche un peu, je découvre un panneau qui annonce une aire de naturisme avec obligation d'être nue. Là, j'hésite à aller plus loin. Je n'ai pas trop l'habitude mais avec Philippe j'avais été une ou deux fois ans des espaces naturistes voire libertins alors je me mets nue, dans la tenue exigée et j'avance. Personne n'a l'air de me remarquer. Alors j'étale ma serviette près du bord de l'eau, comme d'autres naturistes et puis je vais me baigner. L'eau doit être à 27 ou 28 degrés et, après un si long voyage, c'était réconfortant. Je fais attention à ne pas marcher sur les coraux tout en admirant les poissons du lagon. Et me baigner nue, c'est fantastiquement agréable. Il a bien fallu néanmoins que je sorte et quand je sors pour me sécher, je m'aperçois que deux hommes se sont installés à quelques mètres de moi. Il y a un blanc et un noir, ce qui n'a rien de particulièrement remarquable. Ils discutent entre eux, peut-être me regardant de temps en temps...... Mais rien de plus..... Je m'allonge pour sécher. Et puis, quelques minutes plus tard, je les vois se lever et ils passent à côté de moi pour aller se baigner eux aussi. Quand ils sortent de l'eau, je peux admirer à loisir leurs anatomies. Mais, bon, tu sais bien, vu leur état au sortir du bain, je ne pouvais pas en tirer de conclusions. Je ne pouvais que fantasmer doucement. Genre s'imaginer en pleine nuit avec les deux mêmes hommes à émoustiller... Bon, on passe à autre chose.

 

Et puis je décide de rentrer à l'hôtel. Je m'aperçois alors qu'ils me suivent, se rhabillent en même temps que moi. J'accélère le rythme de mon retour, ils font de même, je ralentis pour voir s'ils me rattrapent, mais non. Quand j'arrive aux chaises longues de l'hôtel, je m'allonge sur l'une d'elle pour voir ce qui va arriver. Ils passent devant moi, je crois noter un petit salut ou un clin d'oeil mais je ne suis pas sûre. Mais ils contournent l'hôtel et entrent dans l'hôtel par une porte latérale. Sûrement du personnel. Bref, j'e préfère oublier et je vais me changer pour aller à l'apéritif d'accueil.

 

Nous sommes une dizaine de clients pour ce séjour thalasso parmi une soixantaine de clients de l'hôtel.

 

« Bonjour à toutes et à tous, je m'appelle Adeline et je vais être assistée par Cédric pour les exercices . Il ne va pas tarder à arriver, on va l'attendre, il ne devrait pas....tarder. »

 

A peine a-t-elle terminé sa phrase que Cédric arrive. Là, surprise, Cédric, c'est justement un des deux hommes devant lesquels je me suis exhibée à l'espace naturiste mais que j'ai aussi vus à poil. Mais je me dis que c'est eux qui m'ont cherché. Cédric doit avoir trente cinq ans, quarante maxi à peu près et plutôt pas mal foutu. Comme son copain du reste. Et puis maintenant que je l'ai en face de moi, je ne peux m'empêcher de me remémorer ce que j'ai vu là-bas qui était plutôt à son avantage et prometteur. Ce sont deux styles différents, Delon et Belmondo en version black.. Très différents mais je me laisserais volontiers embarquer par les deux.

 

Adeline et Cédric nous font donc procéder à des présentations rapides avant de nous expliquer ce à quoi on avait droit en terme de prestations. Les séances de 10h30 à 12h30, la piscine, le sauna individuel disponible de 14h à minuit tous les jours, etc.....

 

Et puis on est passé à l'apéritif, aux apéritifs, à base de punch et de rhum, bien sûr ! Ici tout ce qu'on boit est à base de rhum. Après on ajoute ce qu'on veut !

 

Je suis la seule femme célibataire du groupe, enfin, séparée, et craignant d'être un peu isolée. Mais le punch aidant, je discute avec presque tout le monde. Cédric d'abord, qui, bien sûr, revient vers moi....

 

« Bonsoir Emilie, je crois qu'on s'est déjà vu quelquepart.... »

« Oui, j'ai l'impression mais c'était un hasard, je ne suis pas sûre qu'il se reproduise. »

« Je comprends, vous étiez un peu mal à l'aise mais il y a plein d'autres endroits où l'on peut se retrouver. J'espère ne pas vous avoir choqué. »

« Non, pas du tout...et votre ami n'est pas là ? »

« Matthieu ? Non, il s'occupe d'un autre groupe mais vous le rencontrerez sûrement: ) Il va venir un peu plus tard. »

 

En fait Cédric a une conversation agréable, il ne cherche pas à en imposer.... J'apprends que Matthieu et lui sont moniteurs de ski et de divers activités de montagne dans les Alpes en hiver et en été et qu'ils viennent au printemps et à l'automne ici ou à la Réunion. Ils repartent fin novembre en métropole

 

Et puis je fais aussi la connaissance de Martine et Roger, un couple de lyonnais, la quarantaine bien avancée mais qui ont très détendus, c'est leur troisième séjour. Ils connaissent tout de l'organisation et de ce qu'on peut faire aux alentours de l'hôtel. Je ne leur parle évidemment pas de ma rencontre avec Cédric à l'espace naturiste ! Mais ils sont tellement sympa que j'accepte l'invitation à leur table pour le dîner. Plutôt que de me retrouver seule.... J'aurais préféré dîner avec Cédric ou Matthieu mais, bon...... Ils sont vraiment sympa. Après le repas, il est presque 22 heures, ils me proposent d'aller prendre un verre au Miramar mais je suis crevée et je décline leur invitation, préférant aller dormir. J'irai demain soir …..Je monte dans ma chambre. A pied. J'ai juste un étage.....

 

 

 

 

Samedi matin...

 


 

J'ai très bien dormi …..La température est agréable en cette saison et varie entre 25, la nuit, et 29 dans la journée. Je n'ai pas eu besoin de la climatisation et les fenêtres ouvertes suffisent à rafraîchir les pièces. Mais l'inconvénient des fenêtres et volets ouverts, c'est le jour qui se lève tôt, 6 heures.... Pas grave je me suis réveillée avec l'intention de vivre pleinement ces quelques jours. A 7 heures, je descend prendre mon petit-déjeuner et comme on me l'a conseillé, je pars dès 8 heures à la plage. Partir à la plage c'est faire entre 20 mètres, les chaises longues, ou 200 mètres pour se choisir un endroit de rêve à une heure où il n'y a personne.

 

Je me dis que j'ai le temps de revenir aux chaises longues alors je décide de marcher un peu et de m'installer, tranquille, à 3 mètres de l'eau et 50 mètres de la première personne. Je me suis posée la question de me mettre seins nus mais vu ce qui s'est passé la veille, je m'abstiens au moins pour aujourd'hui. J'ai un petit siège pliant qui me permet de lire assise et le soleil n'est pas encore trop chaud. Je me plonge dans le roman que j'ai apporté. De temps en temps, je lève les yeux pour constater qu'il y a quand même déjà du monde à 9 heures du matin mais à 10 heures il y en a encore plus ! Comme hier, des familles, des groupes de jeunes, garçons et filles, blancs, noirs, métissés en tous genres.

Je suis plongée dans ma lecture quand j'entends un gamin crier :

 

« Regarde la dame, Conakry, comme toi, Conakry, t'es célèbre, t'es dans le livre de la dame, regarde ! Regarde !!»

 

Dans un premier temps, je ne comprends rien, je baisse mon livre pour voir ce qui se passe et j' aperçois un groupe de jeunes noirs qui discutent à, peut-être, cinq mètres de moi et c'est un gamin de 12 ans qui hurle à son frère, son grand frère qui en a sûrement 19 ou 20, qui sort du groupe et viens vers moi, calme son petit frère et m'explique :

 

«  Oui, c'est à cause de votre livre, Conakry ! »

 

Là, je réalise. En fait, je suis en train de lire un livre de Jean-Christophe Ruffin qui s'appelle 'Le Suspendu de Conakry' alors le grand frère m'explique :

 

« Oui, chez nous on s'appelle tous par un nom d'une capitale africaine, un peu comme dans 'La Casa de Papel', vous connaissez ? Moi c'est Conakry, mon petit frère c'est Bamako, celui qui criait et ma sœur, là-bas, c'est Nairobi »

 

Bref, j'apprends un peu les capitales africaines, on discute, je fais la connaissance de toute la famille, ils me demandent si je suis là depuis longtemps, et je leur demande s'ils ont encore beaucoup de vacances, etc....etc.... et puis ils s'en vont, on va se revoir, c'est sûr !! Conakry, il est étudiant et est encore en vacances la semaine prochaine. Et puis le temps a passé, il est bientôt 10h30.

 

A 10h30, c'est l'heure de notre première séance... avec Cédric. Tout va bien, il est très professionnel, répartit son temps équitablement entre tous les participants et surtout les participantes.

 

 

Samedi après-midi...

 

 

Après le lunch rapide, je monte à ma chambre et espère m'endormir pour une petite sieste mais finalement, comme je n'y arrive pas, je décide d'aller me promener sur la plage, avec un chapeau, de la crème et de quoi me baigner mais je pars du côté opposé au camp de naturiste. Le paysage est un peu différent, la forêt disparaît rapidement et si la plage est toujours là, en arrière, on trouve un vaste espace de dunes recouvertes de patates à Durand avant d'aborder les maisons du littoral.. Je marche une petite heure, il y a du monde et je sens que ce sont des gens qui se préparent à passer la nuit. Les tables, les marmites, quelques petites tentes.... puis , plus loin, après, le monde se raréfie

 

Je décide de rentrer et de m'installer sur ma chaise longue. J'ai marché, j'ai vu du monde, je suis dans un environnement enviable, mais, concrètement je suis seule. Je suis allongée, je ferme les yeux, je me dis que Matthieu, celui de métropole, ne viendra pas écarter doucement mes genoux, pourtant j'aimerais bien. C'est vrai que je suis libre depuis ma séparation mais je ne sais pas vraiment profiter de ma liberté. Avant, j'avais Philippe qui me prenait par la main mais maintenant, ce foutu covid l'a détruit. Je suis dans mes rêves un peu négatifs quand j'entends une voix féminine qui m'interpelle :

 

« Hello Emilie, je peux me mettre à côté de vous ? »

« Oui, bien sûr, avec plaisir, et on peux se tutoyer :) »  

« D'accord ! »

 

C'est Martine qui cherche de la compagnie, on dirait. On a fait connaissance hier soir mais je ne l'ai pas revue depuis. Martine est une très jolie blonde, un peu plus jeune que moi, fin trentaine. Elle a un corps qui attire volontiers le regard des hommes et elle en joue. Ca m'amuse de la voir onduler en marchant mais je crois que ça l'amuse, elle encore plus, de voir les réactions qu'elle provoque ! On commence par discuter de tout et de rien et puis elle s'interroge :

 

« Alors comme ça, tu es séparée ? Ca fait longtemps ? »

« Ca fait presqu'un an, oui, il me trompait, c'est vrai mais je le trompais depuis bien plus longtemps ! »

 

Elle ne sait pas comment réagir mais quand elle me voit sourire et la regarder, alors elle éclate de rire.

 

« Moi, je n'ai jamais trompé Roger ! »

« Vous vous entendez bien, c'est cool !  D'avoir chaud dans son lit avec un homme qui assure... »

« Détrompe-toi, Roger, il n'assure pas grand chose ! Et depuis un bon moment !»

 

Et- elle part à nouveau dans un éclat de rire communicatif. Je lui confie alors :

 

« Moi il n'a très vite pas assuré et, tout en restant à sa disposition.... »

« C'est là que tu as commencé à le tromper.... Ca fait combien de temps ? 10 ans ?»

 

J'hésite parce que ç'est plutôt 20....

 

« Oui, onze ans,mais là je ne comprends pas. Belle comme tu es, Martine, on te regarde arriver de loin.... ou alors tu es plus que frigide, un vrai congélateur ! »

 

La discussion continue de façon détendue et je finis par trouver qu'on s'amuse décidément bien sur cette plage avec Martine. Elle commente avec gentillesse tous les mecs qui passent devant nous, tous les couples également.....

 

« Détrompe-toi encore..., je n'ai rien d'un congélo, me dit-elle en me regardant dans les yeux, je suis plutôt du genre nympho bi !!  Et toi ? »

« Moi ? Bi, oui, nympho, je ne sais pas mettre de limite....Mais je ne comprends pas, nympho-bi avec un mari qui n'assure pas, et des formes si attirantes, je suis sûre que tu le fais cocu sans même t'en apercevoir!.....»

 

Là, elle me fait signe de parler plus bas...et ajoute :

 

« Toi qui es seule là, tu devrais en profiter. Tu es intéressante pour plein d'hommes, ici. Des jeunes, des moins jeunes mais surtout les jeunes.... ?»

 

Bon, là j'hésite à continuer la conversation sur le même sujet mais je me hasarde quand même :

 

« Mais attends, j'arrive, je ne connais personne et je ne suis pas aussi bien foutue que toi ! »

« Bon, Emilie, tu dis n'importe quoi ! Les deux types qui t'ont vue à poil hier, Cédric et Matthieu, à quoi tu crois qu'ils pensent ? Là, en ce moment ? A te revoir à poil !! Bien sûr !! Et plus encore !! Pas forcément les deux ensemble.... Bon, tu dînes avec nous ce soir ? Je te raconterai une histoire....»

« Oui, si vous m'acceptez, au fait, qu'est-ce qu'il fait, Roger ? »

« Roger ? Il drague sur internet et elle ajoute avec un grand sourire, oui, il drague mais c'est pour moi !!! »

 

Et on se sépare sur un clin d'oeil et un sourire. Elle est vraiment belle. Je reprends ma lecture. Il y a toujours plein de monde sur la plage et quand j'attaque le dernier chapitre de mon livre, j'entends une voix qui ne m'est pas totalement inconnue qui me salue :

 

« Bonjour Madame, vous me remettez, je suis Conakry.... »

« Ah oui, bien sur, le frère de Bamako et de Nairobi ! »

« Exact, je vous dérange ? Je peux m'asseoir ?»

« Oui, pourquoi pas et on peut se tutoyer si tu veux ! »

 

Je lui fais remarquer qu'il est habillé chic et c'est vrai qu'hier je ne l'avais pas vraiment bien regardé mais, là, je peux observer des traits fins, une peau vraiment noire, il doit faire 1m80/85 et je lui donne entre 19 et 21 ans. Je suis presque sûre que ses origines sont à Madagascar. Je vérifierai. Il est étudiant à Port-Louis. Il me parle de son île, de l'attrait touristique, de ce que je dois voir sans faute avant de repartir. Je lui explique que j'aimerais bien mais je n'ai pas de voiture donc ce sera pour une autre fois. Il cherche aussi à savoir ce que je fais ce soir..... Il m'explique qu'il va bivouaquer sur la plage avec la famille et me montre la direction, à 500 mètres, si je veux, un bivouac avec 2 tentes rouges et une quinzaine de personnes, si je change d'avis.... Mais pourquoi changerais-je ? Et je vais passer la soirée avec Martine. Ca ne va pas être triste.....normalement !

 

« Tu sais, je ne connais personne et je ne suis pas sûre de reconnaître vos tentes ! »

« Tu veux que je vienne te chercher ? A quelle heure ? 10h ? 11h ?minuit? 1H du matin ? »

« Ecoute, pas ce soir.... T'as pas une copine pour t'occuper ce soir ? »

« Pas de problème, toutes les filles du groupe que tu as vues sont mes copines... »

 

Il rit de sa plaisanterie, se lève pour partir :

 

« A toute à l'heure ? »

« Qui sait ? »

 

Il s'en va, je ne sais pas ce qu'il a voulu dire quand il a dit que toutes les filles du groupe sont ses copines mais il ne doit pas avoir de problème pour s'en faire, des copines. Je me lève aussi pour rentrer à ma chambre, seule et des idées et souvenirs contradictoires se mêlent dans mon esprit.

 

Je ne vais pas passer la nuit avec Martine et Roger..... Je pourrais peut-être rejoindre Conakry à son bivouac familial, je ne risque rien, il ne s'intéresse, sur le plan cul, qu'aux filles de son âge, enfin je suppose et j'espère.....

J'espère...j'espère.... C'est peut-être vite dit ! Allons, Emilie, t'es jamais allée avec un garçon aussi jeune ! Pourquoi me dis-je ça, au fait ? Non, quand même pas ! Tu n'imagines pas, Emilie !

Non, je n'imagine pas mais je perds la mémoire parce que, je ne sais plus comment il s'appelait mais il avait 20 ans, Guillaume je crois, c'est sûr, c'était pour les 20 ans d'Isa, ma fille, la fête, j'étais revenue chercher un album photo et je l'avais trouvé à la salle de bain en train de se laver les mains, j'avais fait pareil sur le lavabo double vasque, il plongeait dans mon décolleté que la glace lui offrait avec un regard plus qu'intéressé.....J'étais partie mais il avait trouvé le moyen de revenir à la maison 2 jours après sous un prétexte douteux.... oui, il avait 20 ans, comme Conakry.... Bon, je m'égare.... mais en parcourant un couloir de l'hôtel , je croise Matthieu....

 

« Bonsoir Matthieu, ça va ? »

« Oui, cool, ce soir c'est samedi ! »

« Ah oui ? Et alors ? »

« Ben, il faut sortir ce soir, c'est la fête partout ! Vous n'allez pas vous coucher comme les poules !? »

« Non, ce soir ça m'étonnerait ! »

 

Il me quitte avec un grand sourire, regrettant apparemment que je ne sois pas dans la même tenue qu'hier chez les naturistes. Mais je ne lui en veux pas. Ca me fait plaisir intérieurement.

 

Une demie-heure plus tard, il fait déjà nuit et nous sommes à table avec Martine et Roger....

 

 

 

 

Samedi soir...tard...

 


 

Après un dîner copieux, nous nous donnons rendez-vous vers 22h30 dans le hall de l'hôtel pour partir voir ensemble les animations du bord de plage. Martine a mis une robe blanc cassé, assez courte, légère, avec un décolleté assez prononcé et zippée derrière. Moi j’ai une robe bleue, courte, croisée et boutonnée devant avec une ceinture, pochette intégrée et zippée permettant d’y loger une carte bancaire, quelques billets et deux ou trois préservatifs. Dessous assortis pour ceux que ça intéresse. La nuit est totale, il n'y a pas de lune mais il fait 25 ou 26 degrés et ça ne va sûrement pas baisser dans la nuit.

 

On traverse d'abord une partie en sous-bois, Pour s’éclairer, Roger a une frontale, Martine et moi nos portables et Martine me donne la main pour la suivre sans tomber dans les trous du chemin . Au bout d'une centaine de mètres, on débouche sur l'espace où se trouve le Miramar et je dois dire qu'à cette heure, un samedi soir, c'est autrement plus animé qu'hier après-midi !!. Immédiatement je me dis que ça ressemble à une taverne bavaroise, un espace très haut, vaste avec des tables longues, beaucoup de monde, du bruit, de la musique, des gens qui dansent, un bar avec des grands tabourets…. Toutes les couleurs du monde sont là…..

 

On s’installe tous les trois à une table et Roger va nous chercher deux mojitos et un punch coco pour moi. Puis dans la discussion, j'apprends qu'ils viennent ici depuis trois ans et que certains visages ne leur sont pas inconnus. La discussion est difficile à cause de la musique....Quand on a fini notre première boisson, Roger retourne au bar et je passe au mojito comme mes deux amis. On discute.... Des gens passent et nous saluent. Enfin, ils saluent surtout Martine. Roger tarde à revenir...

 

« Il discute au bar, on va le servir. »

 

Il discute avec deux hommes...

 

« Tu les connais, les mecs avec qui il discute ? »

« Oui, on les a rencontrés l'année dernière, Gaston et l'autre on l'appelait Maestro. »

« Vous les connaissez bien, alors ? »

« Non, juste comme ça, un ou deux soirs. »

 

Martine a l'air un peu tendue à l'évocation de cette rencontre mais se détend à l'arrivée des mojitos. Pour le principe, elle demande des nouvelles des deux interlocuteurs du bar.

 

« Oui, ça va, ils sont toujours en forme ! »

« Cool pour eux ! »

 

Et on passe à autre chose jusqu'à ce que Roger nous dise :

 

« Bon, les filles, moi je vais me coucher je suis fatigué ! Vous pouvez rester, pas de soucis ! »

« Ok, ça marche ! »

 

On se retrouve toutes seules mais, pas grave, on est des grandes filles et puis, on ne reste pas seules longtemps. Les connaissances de Roger passent devant la table, nous saluent mais Cédric et Matthieu que j’avais déjà vus buvant au bar, sont plus rapides pour s’asseoir en nous demandant s’ils peuvent nous offrir un verre, ce qu’on accepte, évidemment. Les mojitos aidant, ils nous proposent d’aller danser un peu. Il est presque minuit mais ça ne nous arrête pas. Je ne sais pas si Gaston et Maestro sont déçus de ne pas s’être assis à notre table mais ils ont l’air d’attendre à l’entrée du Miramar. Mais ce n’est pas mon problème ! Quand on revient à la table, un peu essoufflées, Martine nous dit qu’elle doit nous quitter quelques instants. Je comprends qu’elle va aux toilettes. Je repars danser avec Cédric que je commence à regarder avec un œil un peu différent de l’idée que j’avais. Pour moi, Cédric, c’est celui qui m’a surprise à poil hier et ça me plaît qu’à moitié, mais ce n’est pas de sa faute complètement. Ce n’est pas lui qui m’a déshabillée, c’est moi. Et là je commence à ne plus exclure un moment où ce serait lui qui me déshabillerait mais, pas de panique. Mais je me dis aussi un peu la même chose pour Matthieu. On revient à nouveau à notre table et Matthieu se prépare à nous quitter. Je lui demande s’il a vu Martine, ça commence à me questionner, bizarre ! Il est minuit, la lumière baisse et devient plus tamisée, j'ai aussi envie de rentrer mais je suis partagée entre rentrer seule directement ou accompagnée.

 

« Matthieu, vous me raccompagnez à l'hôtel ? »

« Oui, bien sûr, avec plaisir ! »

« Vous ne restez pas un peu plus demande Cédric ? »

« Non, les garçons, vous êtes adorables mais ce soir, je vais me coucher, seule ! Et puis on se revoit à la thalasso, demain matin ! »

 

Clin d'oeil, Matthieu me raccompagne et je vais me coucher sagement. Matthieu a tenté le coup du dernier mojito mais j'ai refusé gentiment, prétextant la fatigue du voyage. Mais ça m'a fait plaisir qu'il me le propose, sachant bien comment ça se serait terminé !.

 

 

 

Dimanche matin

 


 

J'ai bien dormi. Il faut dire que je n'ai aucun souci réel en ce moment et que beaucoup de gens aimeraient passer les vacances que je suis en train de m'offrir. Je me réveille à 7h30, la lumière entre par la baie vitrée qui donne sur un large balcon. Je peux tirer un rideau en voilage qui me garantit la discrétion nécessaire !

A 8h, je suis à la plage. Il y a déjà du monde, le soleil est encore doux et le lagon est super calme. Je vais nager, je prends mes lunettes de natation et je vais rendre visite aux petits poissons multicolores qui se laissent volontiers approcher. Puis je vais me sécher, je m'étends et je repense un peu à la soirée d'hier soir. C'est bizarre, Roger qui va se coucher sans attendre Martine, Martine qui disparaît sans crier gare.... Bon, il y a deux mecs sympas pour s'occuper de nous, au moins de moi, c'est déjà ça !

A 10 heures, je repasse par ma chambre me préparer pour la séance de thalasso. Cédric est là, souriant, professionnel. Il a un mot sympa pour tout le monde.

A la fin de la séance, je lui demande s'il est resté longtemps après mon départ hier soir.

 

« Non, ma chère, j'ai été tellement dépité que je ne trouvais aucun intérêt aux femmes qui étaient là ! »

« Sûrement, je vous crois, Cédric ! »

 

C'était dit sur le ton de la plaisanterie mais j'aime croire aux compliments même si c'est pour quelques secondes !

 

Après, je vais réserver le sauna pour 14 heures.

 

 

 

 

Dimanche après-midi

 


 

Sur le coup de 15 heures, après le sauna, je descends vers la plage pour prendre une chaise longue. En fait Martine est déjà là, seule. Je vais donc pouvoir lui poser quelques questions…Quoique, après tout ce sont ses oignons et je n'ai pas à m'en occuper. Mais c'est elle qui a remis la discussion sur le tapis...Je résume….

 

« Alors, hier soir, quand je suis partie, tu étais en train de te faire draguer par Cédric, c'est ça ? Ca c'est bien terminé ? »

« Oui, très bien, je me suis faite raccompagner par Matthieu. »

« Et ? »

« Et je suis allée dormir tout de suite ! Et toi, dis-moi, ma chère Martine, hier soir, ton cher mari est parti dormir de bon heure et toi tu t’es éclipsée, ce n’était pas pour aller au lit avec lui, si ? »

« Non pas vraiment ! »

 

Je sens qu’elle hésite à raconter ce qui s’est passé alors j’ai attendu un peu avant d’aller plus avant.

 

« Non mais tu n’es pas obligée, je ne veux pas être indiscrète mais tu aurais pu me dire au revoir... »

« Et tu ne m’aurais pas posé de question ? Bon, si tu veux vraiment savoir, je vais te le dire mais pas ici , on va aller marcher et je te raconterai. »

« D’accord, allons marcher, n’oublie pas la crème et le chapeau !! »

 

Je la suis. Il y a encore beaucoup de monde sur la plage à profiter des dernières heures de soleil du week-end, on marche tantôt dans l’eau, tantôt sur le sable et elle commence à me parler de leur couple. C’est intéressant mais ça allait le devenir encore plus quand on voit un grand et jeune gaillard tout black nous barrer le chemin, plutôt venir à notre rencontre. Effectivement on est à la hauteur du campement de Conakry et de sa famille ! Je l’ai oublié celui-là. Remarque, il est difficile de lui échapper, il nous fait des grands signes et nous invite à partager un petit punch avec les membres de sa famille encore sur place. On y reste un petit quart d'heure et on repart.

En fait on part dans la direction que j'avais prise l'avant-veille menant au camp de naturiste. Je n'en dis rien à Martine qui, elle, se contente de me parler de Conakry :

 

« Dis-donc, il est pas mal ton Conakry, tu l'as bien choisi ! »

« Je ne l'ai pas choisi, c'est son petit frère. »

« Alors c'est lui qui t'a choisi, non, il doit être bien gaulé..... »

« Oui, il est mignon, c'est vrai mais un peu jeune.... »

« Tu fais du racisme anti-jeune ? »

 

On part d'un fou rire...

 

« Moi, si tu n'en veux pas, je m'en occuperai volontiers ! Ca ne te fait rien si on va au camp de naturiste. Tu connais, je crois ? On va devoir se mettre nues.»

« Quelquefois c'est plus facile de se mettre nue devant quelqu'un qu'on connaît que si on est sûre de n'être pas reconnue. Allez, on y va§ »

 

Quelques minutes après, on arrive au camp, il n'y a pas grand monde. Martine semble chercher un endroit où poser nos fesses alors qu'il y a plein de place puis elle étale sa serviette et on s'installe. Elle commence alors à me raconter une drôle d'histoire.

 

Ca fait cinq ans que Roger ne la touche plus mais qu'ils tiennent à rester ensemble bien que Martine avoue avoir des besoins sexuels énormes. Alors, la solution ? Enfin, celle qu'ils ont trouvée ?

 

« Tu vois, Roger est sur internet, en contact avec des gens d'ici. Il cherche qui va me baiser ce soir.... »

« Ah bon ? »

« Oui, on ne reste pas longtemps, on doit utiliser des moyens efficaces ! »

« Alors hier soir ? »

« Hier soir, tu as vu les deux qui discutaient au bar avec Roger et qui sont partis un peu avant moi ? Je les ai rejoins et on est venu jusqu'ici... Tu vois, en plein jour, c'est calme, détendu. A minuit, le décor change et l'ambiance change, surtout l'ambiance. »

« Ah bon ? »

« Et oui ! Ca baise dans tous les coins ! Quand on est arrivés ici, on a retrouvé un couple que je ne connaissais pas et une autre nana que j'avais déjà vue avec eux. »

« Et alors ? »

« Et alors ? On a tiré au sort, qui allait baiser qui. Et moi je suis tombée sur l'homme du couple, que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam et on est venu ici, avec lui justement, enfin je crois parce que dans le noir, on n'y voyait rien mais il m'a bien baisée et je dois reconnaître que , je ne sais pas comment il fait, mais Roger se débrouille toujours pour me trouver des mecs bons. »

« Et les deux avec qui tu es venue, ils sortent d'où ? »

« Ben, c'est la troisième année qu'on vient.... »

« OK, alors tu l'as déjà fait avec eux ? »

« Oui, les deux ! »

« Et nos deux animateurs, Cédric et Matthieu, ils t'ont sautée aussi ? » »Joker !!! Tu veux en savoir trop ! Je dois garder une part de mystère. »

 

On a continué notre petite discussion mais je regardais Martine avec un œil un peu différent après ces confidences inattendues.

 

« Mais alors, ce soir, tu as prévu quelquechose ? Ou plutôt quelqu'un ? »

« Je n'en sais rien encore. Roger le sait peut-être. On verra. »

 

Oui, on verra, c'est sûr. En attendant, on profite du soleil avant de rentrer....

 

En arrivant à l'hôtel, je passe par la terrasse et, à ma grande surprise, Conakry est là.

 

« Cinq minutes, Emilie, pas plus ! Promis ! Vous faites quoi, mardi ? »

« Mardi ? Je n'en sais rien je n'ai pas de programme préétabli ! »

« Bon, vous voulez faire un peu de tourisme ? Vous ne pouvez pas repartir sans connaître la vue qu'on a depuis le point culminant de l'île, sans avoir visité le musée de l'esclavage, sans connaître les spécialités culinaires de notre île, pas la cuisine internationale ! »

« Mardi ? Mais j'ai thalasso le matin. Si on va se balader c'est l'après-midi, à partir de 14 heures... »

« Oui, mais ça suffit, c'est bon, Emilie, je passe te prendre mardi à 14 heures, ok ? »

« Ecoute, peut-être mais passe ici demain midi, à l'heure du café. On en rediscute. »

 

C'est vrai que je ne suis pas obligée de rester à la plage 100% de mon temps. Un peu de tourisme ne peut pas faire de mal.

 

Il est bientôt l'heure du dîner. Juste le temps d'une douche et on se retrouve à table avec Martine et Roger. Martine me fait un clin d'oeil appuyé. Je ne comprends pas si ça signifie que Roger lui a trouvé quelqu'un ou s'il ne faut surtout pas aborder le sujet alors je m'abstiens !

 

Un peu plus tard en soirée.......

 

 

Dimanche soir....tard....

 


 

Même genre de scénario que la veille, Roger rentre assez tôt. Je l'ai vu discuter avec un monsieur, 50 ans,, genre vieux beau, et quand le monsieur est parti , Martine est partie cinq minutes après. Je ne lui ai pas demandé où elle allait mais je sais qu'elle ne va pas retrouver Roger. Moi, je bois et je dans avec Cédric depuis un moment et plus ça va plus j'ai envie de rentrer en passant par la case 'baise avec Cédric', une case 'baise avec Cédric' qui me pose quand même des questions, comme toutes les première fois avec un homme. Pendant que je réfléchis et déguste mon 4 ème mojito, Cédric a posé sa main sur la mienne en regardant ailleurs, je me souris.... On repart danser. Il me dit :

 

« On s'en va ? »

 

Le 'on' signifie, si je dis oui, qu'on part ensemble et je dis 'oui' ! On sort ensemble. A peine est-on entré dans le sous-bois, il me prend la main et je fais semblant de ne pas le remarquer. On prend la direction opposée à celle de l'hôtel. Il fait de plus en plus sombre. Et à un détour du chemin, alors que je cherchais où mettre mes pieds, il m'attire à lui , m'embrasse et sa main libre se pose au creux de mes reins. Je ferme les yeux devinant ce qui va se passer. Je n'ai pas envie de lui demander de stopper tout de suite cette caresse. Et pourtant, c'est que je fais. Je me trouve des explications , des excuses, pourtant, j'ai envie de cet homme, j'ai envie de baiser, j'ai envie d'une queue. Je me traite de conne en même temps que je m'entends lui dire que je ne peux pas, que je rentre à l'hôtel, que je suis désolée, c'est trop tôt...... Je le laisse planté là. Je marche vite sur la plage pour rentrer. Je regrette déjà mon comportement. J'aimerais effacer ce mouvement d'humeur. J'arrive un peu essoufflée à la terrasse de l'hôtel par la plage et je m'écroule sur une chaise longue. Il y a encore quelques personnes qui sirotent, c'est calme, il doit être minuit et demi . Je reprends mes esprits. Je me calme et j'ai à peine décidé d'aller me coucher, qui vois-je arriver ? Martine, je l'avais un peu oubliée, celle-là  et qui, me voyant, m'interpelle en riant :

 

« Mais dis-donc Emilie, t'étais passée où ?  T'as du sable sur ta robe et quelques aiguilles de filaos, tu devrais les enlever avant de rentrer dans l'hôtel ! »

« T'es gonflée! Non, Matthieu m'a raccompagnée, mais j'ai sommeil, je te laisse ! »»

« Ah Matthieu ! Il paraît que c'est un bon coup, meilleur que Cédric qui est un bon quand même ! »

« Bon, ça va ! Et toi au fait ? Tu n'es pas restée sans rien faire depuis ton départ, si ? »

« Non, rassure-toi mais je te raconterai demain, j'ai sommeil ! »

« D'accord, tu m'enlèves les traces ….dans mon dos ? Tu sais, il ne s'est rien passé ! »

« Bien sûr, moi non plus, il ne s'est rien passé ! »

« Je te crois ! »

 

 

A suivre......

Par lesrevesdecorinne
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Jeudi 21 juin 4 21 /06 /Juin 14:10

 

En ce mois de juillet il fait plutôt beau. Cela fait quelques jours que nous sommes à Gstaadt pour profiter de quelques jours de vacances de mon mari. Nous sommes tous les deux français, dans la quarantaine et habitons à Bâle où Marc est cadre supérieur dans une grande société pharmaceutique et moi professeur de Français

Pour le moment nous sommes installés à Gstaadt dans un hôtel plutôt haut de gamme. En entrant dans le hall de cet hôtel, on a l’impression de changer de monde. Dire que là, tout n’est que luxe, calme et volupté, n’est pas exagéré ! Ambiance feutrée dans un décor bois de chalet suisse tel qu’on l’imagine…. Style suranné avec des équipements et matériaux ultra-modernes…. Calme, ambiance feutrée…… Pendant l’hiver, l’hôtel doit afficher complet, pendant la saison d’été, c’est beaucoup plus calme.

Marc et moi sommes un couple uni avec une vie sexuelle qui est la nôtre. J'allais dire « un peu particulière » mais en fait tous les couples ont des vies sexuelles particulières, alors, la nôtre, elle est la nôtre, elle est ce qu'elle est. La seule particularité c'est que nous sommes candaulistes et que j'aime avoir des rapports avec des hommes que Marc me choisit. Marc me les choisit sur Internet. Je ne l'ai jamais trompé et je ne vois pas pourquoi je le ferais. Oh, on ne fait pas ça tous les jours ! On a dû le faire 3 ou quatre fois mais aujourd'hui, c'est un de ces jours où je m'abandonne au désir de Marc de me voir baisée et dominée par un homme choisi par lui.

Quand je dis « choisi par lui », disons que j'ai mon mot à dire et que skype est un outil assez pratique pour se rendre compte à qui on a affaire. L'homme que l'on attend, je l'ai choisi sur skype, après une séance aussi longue qu'agréable ….. Il s'est mis à nu, je me suis mise à nu comme Marc me l'a demandé et on s'est caressé pour vérifier si le feeling passait. Le feeling est passé. J'ai pris du plaisir à voir cet homme qui bandait comme un âne pour moi et que rien n'a arrêté si ce n'est une éjaculation intense.....C'est aussi un black mais contrairement à ce que vous pensez, ce n'est pas lui qui avait la plus grosse ! Mais je ne l'ai jamais fait avec un black alors autant essayer ! Je n'ai pas trop de tabou sauf que mon mari ne m'a jamais sodomisée pour tout un tas de raisons. Il n'a pas osé demander, je n'ai pas osé demander et comme on ne l'a jamais fait j'ai toujours refusé aux autres hommes de me le faire.

 

« Hélène, je suppose ? Bonjour Madame, moi c'est Kevin. »

 

Perdue dans mes pensées, je n'avais pas vu la haute stature de notre invité se découper dans le cadre de la porte du salon.

 

« Oh excusez-moi, je ne vous avais pas vu arriver ! Oui, moi c'est Hélène, enchanté Kevin, voici Marc ! »

« Enchanté ! »

 

Pendant quelques instants, ce sont des salutations d’usage, des poignées de main et des bises pudiques.

 

« Kevin, le sauna n’est libre que d’ici une quinzaine de minutes, vous prendrez bien un verre avec nous avant d’y aller? »

« Avec plaisir, bien sur ! Au fait, pourquoi le sauna ? Pas la chambre ?»

« Vous verrez, c'est calme, c'est chaud, il y a tout ce qu'il faut pour passer un agréable moment... »

 

Kevin profite de la discussion pour m'examiner de pied en cap. Je ne m'en offusque pas pour autant et en joue même un peu. Je suis une femme mince, plutôt grande avec une poitrine bien présente . Je suis bronzée par les quelques randonnées que j'ai faites depuis le début de la semaine et ma robe blanche légèrement décolletée me sied à merveille. Je croise et décroise les jambes jusqu’à ce que ma robe découvre mes cuisses assez haut sans montrer les traces d'une quelconque culotte. Un string ? Même pas. Marc m'a demandé de ne rien mettre.

 

« J’espère que vous n’êtes pas trop déçu de me voir en vrai ! »

 

C'est moi qui répond en premier.....

 

« Pourquoi le serions-nous ? Vous savez, le téléphone, et puis skype, on se rend compte si on a envie d’aller plus loin avec les personnes avec lesquelles on est en contact ; Je peux vous poser la même question, Kevin ? »

 

« Vous avez raison, c’est vrai. Non, moi, je ne suis pas déçu et je pense que ni Marc ni vous, Hélène, ne devrait l'être »

« Bien sur que non, pourquoi le serais-je ? Hélène a raison. »

 

J'ai beau approuver, néanmoins, je me sens un peu crispée et tendue mais c’est normal. En plus, pendant nos cams sur skype, je m’étais montrée un peu réservée mais Kevin aussi du fait de son âge, de sa couleur de peau….. Il devait sentir aussi que j'avais un peu cédé à l’insistance de mon mari plutôt qu’à son charme naturel….

 

Une fois nos verres terminés, Marc nous a suggéré de le suivre. Marc avait réservé pour le créneau 16h-18h. Nous sommes donc descendus au sous-sol. Le sauna est installé dans une pièce sans fenêtre, assez grande pour y trouver des toilettes, une douche, un coin salon avec 4 chaises longues, une bibliothèque et, bien sur, la cabine du sauna. Une décoration et une qualité de prestation à l’image du reste de l’hôtel. On prend quelques minutes pour regarder la qualité des faïences, le genre de livres à disposition. Marc commence à déboutonner sa chemise et à l’enlever.

 

« Je vais aux toilettes, je vous laisse commencer, si vous voulez. » nous dit Marc

 

Un fois Marc disparu dans les toilettes, je me tourne vers Kevin:

 

« Kevin, je vous en prie, ménagez-moi, je suis une petite chose fragile. »

 

Je suis sincère quand je dis ça et j'espère qu'il me croit. J’aimerais être rassurée….. J’aimerais être convaincue que'il ne veut que mon plaisir consenti et qu'il n'est pas une brute….. Je commence à déboutonner sa chemise…… Il descend la fermeture éclair de ma robe. ….. Je lui enlève sa chemise….. Commence à défaire la boucle de la ceinture de son pantalon…… Ma robe tombe à mes pieds…. Je me retrouve avec seulement mon soutien-gorge….. Je baisse son pantalon à mi-cuisse.... Son sexe émerge brusquement de son boxer et je préfère fermer les yeux et me redresser. Je croise mes bras devant mes seins par réflexe…..

 

« Oui, Kevin, ménagez-moi ! »

 

Alors il prend doucement mes mains….. Je n’oppose pas de résistance….. Il les pose sur ses épaules….. Il me prends dans ses bras sans me serrer..... Je suis sur la pointe des pieds, collée à son torse.... Il doit sentir le bout de mes seins qui pointent doucement et il m’embrasse doucement sur la bouche. Je ferme les yeux mais me prête au jeu avec bonne volonté et bientôt sa langue ne fait aucune difficulté pour s’enrouler autour de la mienne pendant qu’une de ses mains dégrafe mon soutien-gorge et me caresse des épaules jusqu’au bas du dos…… Même plus bas….. Surtout plus bas…. Ses caresses remontent dans mon dos et passent devant sur ses seins…. Sa langue est toujours dans ma bouche et mes mains sur ses épaules..... Son sexe..... Puis il change de main jusqu’à ce que quelques soupirs faibles mais significatifs me fassent comprendre que je n’ai plus rien contre entrer dans son jeu.

 

Sans lâcher son étreinte, il descend le long de mon corps, remonte sur mes épaules et se met à genou devant moi….. Au passage, il lèche mes seins et leurs pointes qui commencent à frémir……Il’embrasse mon ventre, caresse mon dos, mes fesses….. Il passe sa langue autour de mon nombril…… Il finit de défaire la ceinture de son pantalon et le baisse complètement sur les chevilles……. Une fois à genoux, il reprend ses caresses sur tout ce que mon corps peut offrir d’aspérités délicieuses pour ses mains….. Soupirs….. Son sexe commence à gonfler sérieusement…..

 

« Hummmmm ! C’est bien agréable, tout ça, continuez, Kevin ! »

 

Encouragé, il persiste à me lécher le bout des seins puis son regard descend lentement, par étape…. La vue des premiers poils de ma touffe accentue son érection….. Celle du début de ma fente pleine de promesse tend brutalement son sexe…. Ma touffe est dense, noire mais contrôlée. Mais je me sens déjà mouiller !

 

Entre temps Marc est sorti des toilettes. Il a pris une douche pour s’humidifier le corps et s’est mis nu avant de rentrer dans la cabine. Il bande déjà un peu à la vue du spectacle de sa femme dans les bras d'un black d'un beau gabarit !

 

« Je vous dis quand la température est idéale ! »

 

Je passe les mains dans les cheveux de Kevin et ce geste affectueux le rassure sur mon état d’esprit. Il me confie :

 

« Je n’aime pas les femmes épilées ou complètement rasées. »

« Ca tombe bien ! Et toi ? Tu es épilé ? »

« Tu as la réponse à portée de main ! »

 

Il se remet debout et moi, je m’assoie sur le banc de bois, j'ai sa tige bien raide devant les yeux… Avec le sourire, je lui tire quelques poils…..

 

« Toi non plus tu n’est pas rasé, ça me plaît bien ! »

« C’est vrai ? »

« Mais t’es quand même gros, je ne sais pas si je vais y arriver. »

 

Une lueur d’inquiétude bien réelle passe dans mes yeux et je commence à m'inquiéter pour la suite….

 

« Bien sur, Hélène, que tu vas y arriver ! »

 

Là, il passe une main derrière ma tête et il me fourre brutalement sa queue dans la bouche. Je manque d’étouffer mais m’applique à bien l'ouvrir ! J'ai toujours bien aimer sucer et je trouve que la forme et la douceur de la peau d'un gland mérite le plus grand soin. Mais les hommes ne savent pas ce que c'est. Marc m'a offert un gros gode, noir, comme celui que je suis en train de sucer et je lui ai demandé de le sucer devant moi, il n'a jamais voulu. Allez savoir pourquoi ?

 

« Alors elle te plaît ma queue ? »

 

J'essaie sans succès de répondre la bouche pleine mais continue à m’appliquer…. Et c’est bon, décidément très bon !

 

« Caresses-moi les couilles. Vas-y ! »

 

Je lève les yeux vers lui, je ne suis pas sure d'avoir bien entendu et j'aimerais être sure.

 

« Oui, malaxes-moi bien les couilles, vas-y ! N’hésites pas ! Une bonne petite salope comme toi ne devrait pas hésiter ! »

 

Marc sourit en l'entendant me traiter de salope…. La température monte dans la cabine du sauna…. En tout cas c’est très agréable ce qu’elle fait. Je me laisse malaxer les couilles et sucer pendant quelques minutes……

 

« Tu vois que tu t’en sors bien ! Faut pas t’inquiéter ! Elle passe partout, tu sais ! Elle sait se faire accepter même dans les passages les délicats :) »

 

Je ne sais pas trop ce qu'il entend par là mais je me dis que je risque de le savoir bientôt, avant de quitter Gstaadt ! Kevin m’aide à me relever, il me fait un sourire coquin et m’embrasse goulûment sur la bouche avant de me coucher sur le banc de bois. Un fois allongée et moi, à genoux à côté d’elle, je l’embrasse à nouveau et, tout en l’embrassant, il commence à forcer le passage pour ses doigts entre mes cuisses. Je le laisse faire et il me caresse de partout avant d’introduire sans effort ni précipitation un doigt dans mon intimité. Il arrête de m’embrasser, je lui souris, il suit mon regard jusqu’à être sur d’avoir bien localisé mon point G dans ma chatte trempée et lorsque je me mets à soupirer bruyamment, il introduit un deuxième doigt dans mon sexe et caresse gentiment mon clito avec son pouce resté en dehors. Je suis sure que s'il accélère, je vais jouir tout de suite alors, je temporise, profite des instants où j'ouvre les yeux pour lui sourire….. Mais il a dû accélérer sans m’en rendre compte, alors je me redresse sur les coudes et une de mes mains s’empare brutalement de son sexe et commence à le branler…. Sans attendre, il introduit un 3 ème doigt dans ma chatte et la branle avec énergie…. Ca fait rapidement un bruit d’humidité incroyable, des floc-flocs comme j’ai rarement entendus et je me mets à hurler que je veux sa queue, que je veux qu'il me pénètre, qu'il me baise….. Alors Kevin me met à plat ventre sur le banc, Marc s’approche et me fourre sa queue dans la bouche pendant que j'entends Kevin mettre un préservatif et qu'il me fourre brutalement sa queue et commence à me besogner énergiquement en levrette. Marc baise consciencieusement ma bouche en me tenant la tête et finit par s’y vider complètement provoquant une réaction violente de rejet de ma part qui suis obligée d’avaler.

 

« T’es dégueulasse, tu sais … tu sais…... Tu sais que j'aime pas. » Mais plaquée sur le banc par le sexe de Kevin, qui me tient en plus les poignets, je ne peux rien faire.

 

Et puis sous les coups de boutoirs de Kevin, je finis par jouir, j'ai même un orgasme assez violent et je me mets à trembler de tout mon être, mes bras essaient d'accrocher quelque chose que je n'arrive à attraper et Kevin ne tarde pas à m'accompagner de quelques râles évocateurs tout en n’éjaculant pas…...

 

« Marc, tu sais que j’aime pas ! Que je ne veux pas que tu te vides dans ma bouche ! »

« Oui, je sais et tu ne veux pas non plus que je t’encules, hein ? »

« Non plus ! »

« Alors c’est Kevin qui va s’en charger ! »

« Non, il n’en est pas question ! Hein, Kevin ? Il n’en est pas question ? »

 

Je ne sais pas si c'est la vue de mon petit trou pendant ce long moment où il me bourrait en levrette, où il m'a ramonée, mais je l'ai senti excité et pas prêt à y renoncer !

 

« T'inquiètes Hélène, ton petit trou, je devrais arriver à le desserrer !  Si, et c’est bien le sujet du jour ! Vous allez sortir d’ici, je ne sais pas quand mais quand vous sortirez d’ici, je vous aurai défoncé le cul, ce cul que vous refusez à votre mari alors que, peut-être vous l’avez déjà accordé à vos amants ! »

« Je n’ai pas d’amants, je suis vierge du cul et je veux le rester ! »

 

J'essaie de me relever mais d’une main, il me plaque sans difficulté sur ce bancs. Une énorme claque sur les fesses m'arrache un cri de douleur, une plus douce sur la nuque….. Je hurle qu'il n'en est pas question.... Dans le sauna, la température approche les 60°.

 

« Non, mais ça va pas !Je ne veux pas être enculée ! »

 

Je me reçoit encore une fessée mémorable, je me mets à pleurer….. I

 

Marc s'assoie carrément sur mon dos, tourné vers mes fesses, il emprisonne mes bras avec ses cuisses pendant que Kevin assis sur mes cuisses …….

 

« Si tu continues à pleirnicher, je te bourre la serviette dans la bouche !  Hélène, tu fais chier maintenant ! Je ne suis pas venu à Gstaadt uniquement pour tes beaux yeux mais surtout pour ton cul, ma belle ! »

 

J'arrive à articuler qu'ils ne valent pas mieux que les autres, que je ne veux pas être enculée ! Il me remet une claque vigoureuse, j'ai mal, je me remets à pleurer, je sens Kevin énervé.

 

« Si, j'ai une grosse bite pour toi !! »

 

Ca je le sais bien, je sens qu'on m 'écarte violemment les fesses, ça doit être mon mari, le salaud, je lui revaudrai ça !

 

« Bon Hélène, je vais d’abord mettre un gant en latex et changer mon préservatif, d’accord ? »

 

Je me fous de ce qu'il dit, je pleure que je ne veux pas être enculée... Je les traite de tous les noms, appelle au secours…..

 

« Ta gueule Hélène ! »

 

Et il me fourre un coin de serviette dans la bouche....

 

« Allez,, Marc, écarte-lui bien son petit trou. Maintenant que je suis prêt, je vais t'arroser ton petit trou avec un filet d’huile d’amandes douces. Ca te convient ?  Et commencer à introduire un doigt ! Marc, écarte plus que ça !»

 

Marc ne se fait pas prier et il me tient les fesses violemment écartées. J'ai mal. Je sens l'huile couler entre mes fesses, un doigt qui badigeonne mon anus et je sens un doigt qui pénètre doucement mais surement.. Je continue de protester, de les insulter mentalement , de leur promettre l’enfer, je me ramasse claque sur claque….

 

« Ta gueule, putain ! »

 

Je sens un deuxième doigt, je m'arrête quelques instants de pleurer, je n'ai pas vraiment mal..... puis recommence et entre deux sanglots….. J'ai réussi à recracher le bout de serviette que j'avais dans la bouche.....

 

« J’ai mal, vous me faites mal, bande de tarés ! »

 

Le résultat c'est une claque, des pleurs….. Il plante un troisième doigt…… Je leur ressert que j'ai mal, qu’ils sont une bande de tarés !  Une claque, des pleurs….. le gode anal……Oh non !

 

« J’ai mal, vous me faites mal, bande de tarés ! »

 

Un claque, des pleurs….. le gode anal au fond……

 

Je ressens de l’huile couler entre mes fesses dans mon trou à peine ouvert, Kevin enlève le gode, se redresse, prend appui et je sens , c'est son gland, oui c'est sur, qui appui sur ma rondelle, oh non ! Si il va y aller....... non, je ne veux pas ….

 

« Détends-toi, Hélène, de toutes façons, tu vas y avoir droit alors coopère ! »

 

Si j'ai coopéré c'est inconsciemment, je ne sais pas combien de temps ça a pris..... cinq minutes pour passer son gland ? Je disais que j' avais mal mais pleurais moins…… Un quart d’heure pour passer les vingt centimètres suivants ? …… Quand il a été au fond, je ne pleurais plus. Au plus quelques sanglots épars. Comme ça je n'avais pas mal, j'avais seulement la sensation d'être pleine. Si Kevin m'avait demandé comment ça allait, j'aurais été capable de lui dire « Pas trop  mal ! »

 

En tout cas, j'étais calme à ce moment là avec la queue de Kevin au fond qui ne bougeait pas ! Et c'est ce moment là que Marc a choisi pour se lever, se reculer, s'asseoir juste devant mon nez m'attraper par les cheveux et me plante sa queue dans la bouche.... sans ménagement.

 

Je sens Kevin ressortir doucement son sexe......

 

« Bon, allez, je finis la bouteille d'huile, ¼ de litre dans ton cul, ca va le faire ! Il est béant ton trou, si tu le voyais !»

 

Et puis il m'enfile brutalement, d'un coup sec ! Je manque de mordre Marc.... ;

 

« Maintenant, ma cocote, tu vas savoir ce que c’est que de se faire enculer !! »

 

Là, je ne sais pas ce qui lui prend mais il se met vraiment à me défoncer, avec les encouragements de son mari. Je ne dis plus rien, je ne me plains plus, ni de sa queue ni de celle de mon mari, je suis anéantie ! Marc déchargeant une nouvelle fois dans ma bouche. Je semble soit m’en foutre, c'est le cas de le dire, soit je commence à y trouver un plaisir d’un genre nouveau, insoupçonné pour moi, je ne lui demande plus d'arrêter, je soupire comme si, une fois les premières pénétrations passées et les choses lancées, je trouve ça plutôt sympa, agréable, même. J’ai même l’impression de finir par y prendre du plaisir…. Je commence à m'entendre gémir des « Oui » qui me surprennent de ma part.

 

« J’ai envie de ta queue, Kevin, de te faire jouir, de te faire gicler, j’ai envie que tu me laisses faire .»

 

Ce n'est pas possible que ce soit moi qui ait dit ça, ce n'est pas possible, pourtant dèsqu'il quitte mon cul, il enlève le préservatif. Je me retourne vers lui et il me confie mon chibre raide comme un manche de pioche et ses couilles à la limite. Je le branle à deux mains comme si ça devait être ma dernière fois. Marc, excité par le situation se pointe pour m'embrocher dans mon trou encore béant. Je me rebiffe.

 

« Non pas toi ! Lui ça suffit ! »

 

Alors, je ne m'y attendais pas mais Kevin s'est fâché ! fâché :

 

« Et pourquoi donc pas lui ? Ca ne va pas ? T'es qu'une poufiasse qui en a envie mais ne veut pas le dire ! T'es qu'une hypocrite qui ne mérite que ce qu'elle a et qu'elle va avoir !»

 

Il m'a attrapée par les cheveux et il m'a fourré sa bite dans la bouche au plus profond. J' étais tellement surprise que je ne me suis même pas rendu compte que Marc m'enculait....

 

« Tu vois ma belle, t'es en train de te faire enculer par ton mari et tu vas en prendre plein la bouche, la gorge et en avaler à moins que je ne change d'avis. Une bite dans le cul et une dans ta chatte, t'en rêves depuis combien de temps, hein ? Dis-moi !! »

 

Avec sa bite en bouche, je ne pouvais pas raconter grand-chose.....

 

« T'en penses quoi, Marc ? »

« Heu …. »

« OK, redresses là face à moi et gardes ta queue dans son cul, ça fait 20 ans que tu veux la lui mettre là et tiens la bien qu'elle ne t'échappe pas ! »

 

Quand j'ai eu eu la bouche libre, j'ai crié..... Je me suis repris deux claques énormes qui m'ont faite taire et Marc m'a empalée sur sa queue en me prenant sous les cuisses !

 

« Allez, Marc, encules la fort, elle aime ça, tu sais ! »

 

Marc m'encule comme il doit en rêver depuis un moment quand , comprenant que je n'ai vraiment rien à tenter, se pose ma tête sur l'épaule de Kevin, attendant que ça se passe..... Marc jouit dans mon cul sans préservatif comme tout bon mari se croit obligé de le faire !

 

« J'ai une sacré envie de me vider dans ta chatte ma chérie mais je n'ai plus de préserv et ça ne serait pas cool alors, retour à la case précédente ! »

« Oh non ! »

« Oh si ! »

 

Marc s'est retiré. Kevin me met à genoux de force et me fourre à nouveau sa bite dans la bouche avec la ferme intention d'y jouir. Je manque d'étouffer, ma respiration devient haletante, je hoquette et pour s'amuser il me pince le nez, je manque d'étouffer, il s'en fout...

 

« Allez, salope, bouffes la ma queue, t'aimes pas qu'on jouisse dans ta bouche ? Tu vas être gâtée, ma chérie, je sens que la vague monte et que rien ne peut l'arrêter. Caresses moi les couilles et tu en auras fini plus vite ! »

 

Le pire c'est qu'e je me suis mise à lui caresser les couilles presqu'avec tendresse.

 

Il a giclé une fois, je l'ai regardé sans pouvoir dire quoi que ce soit, d'un regard désapprobateur....

A la seconde décharge, j'ai tout avalé et il m'a laissée respirer avant lde m'enfoncer sa queue au fond pour la troisième et quatrième décharge et de se retirer pour m' asperger la figure du reste de ses couilles !

 

Après quelques secondes pour récupérer, je me suis levée, j'ai fichu une gifle à Kevin et suis partie à la douche….

 

J'étais en rage ! C'est tout moi. Marc allait en entendre parler. Je suis remontée dans ma chambre, sans dire au revoir.

 

En fait, je vous raconte cette histoire, parce que, ce matin, j’ai envoyé un message d’excuse à Kevin pour être partie sans le saluer ! Ces quelques jours m'ont permis de réfléchir......

 

Je lui ai suggéré qu'on pourrait se revoir..... sans mon mari. Entre Bâle et Genève....... un soir où mon mari est en déplacement..... vers Neuchatel.... à mi-chemin ?

 

 

Hélène

 

A suivre.... j'imagine

 

 

Par lesrevesdecorinne - Communauté : Bourgeoise cochonne
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Lundi 18 juin 1 18 /06 /Juin 17:51

uns-poucos-pecados-parte-1-1bisCorinne est une femme pieuse. Elle va souvent à l'église accompagnée de son mari.

Mais aujourd'hui elle y va seule. Elle veut aller se confesser. Il s'est passé des choses terribles et elle veut savoir si ce sont vraiment des péchés ou des fautes qui ne méritent pas qu'on en parle. Si c'est le cas, elle est prête à recommencer....

Arrivée à l'église, Corinne se dirige lentement vers l'endroit où elle espère retrouver la paix de son âme.

 

Corinne s'approche du confessionnal et se met respectueusement à genoux devant le prêtre. Elle l'aime bien et il a toujours été gentil avec elle mais aujourd'hui, elle pense avoir des choses sérieuses à lui dire ! Elle espère que son décolleté va faciliter son absolution.

 

« Pardonnez-moi mon Père, parce que j'ai péché ! »

« Oui , ma fille, dites-moi vos péchés, tous vos péchés que je puisse vous pardonner et en obtenir la rémission. »

« Mon Père, cela fait aussi tellement de temps que je ne me suis pas confessée ! »

« Ma fille, ce n'est pas grave ! Il n'est jamais trop tard pour être pardonnée ! Qu'avez-vous commis comme péché, dites-moi. »

 

« Mon Père, j'ai commis le péché de gourmandise...plusieurs fois ! »

« Et quoi encore, ma fille ? »

« J'ai été orgueuilleuse.... souvent ! »

« Et quoi d'autre encore ma fille ? »

«  J'ai été égoïste, mon Père ! »

« Et quoi d'autre encore, ma fille ? Je crois, mon enfant, que vos péchés ne sont que des manques de respect vis-à-vis de vous même, vous n'avez tué personne ! »

« Mon Père j'ai aussi trahi, trompé mon mari, plusieurs fois, souvent, très souvent ! Vous me pardonnez aussi, mon Père ? Je peux partir l'âme en paix ? »

« Ceci est une confession et si vous voulez partir l'âme en paix, il faut ouvrir votre cœur et tout me dire. Il faut tout me raconter, ma fille ! »

 

 

« Mon Père, tout vous raconter ? Ca me gêne ! »

« La gêne et la honte sont le début de votre pénitence, allez ma fille ! »

Tout en disant ça, il plonge son regard dans le décolleté de Corinne....

« Tous les détails, mon Père, vraiment ? »

« Oui, il n'y a pas de demi-péché ni de demi-pardon, je veux tout savoir.... »

« Oui, bien sur, mon Père. »

 

Alors, Corinne se décide pour le salut de son âme à tout raconter au curé.

 

« Alors, voilà ! Il y a de cela quelques mois, mon neveu qui habitait dans une autre ville est venu passer une quinzaine de jours ici dans la maison de ma sœur. On avait toujours été très proches l'un de l'autre mais cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. Il avait beaucoup grandi. Maintenant, c'était un homme, un vrai. Pendant notre premier déjeuner ensemble, ma tante l'avait placé à côté de moi et je voyais bien qu'il me regardait d'un œil différent ! J'ai un peu regretté d'avoir une robe avec un décolleté aussi grand mais je ne pensais pas que ça aurait un tel effet sur lui . »

 

 

Yvonne ne se doutait pas de l'effet de son décolleté sur le curé...

« Continuez, ma fille. »

« Je reconnais que j'ai toujours été un peu orgueilleuse, j'en demande pardon à notre Seigneur, mais j'aime bien attirer l'attention sur moi et puis c'était mon neveu, je ne pensais pas à mal. Et puis, je dois dire aussi que depuis quelque temps, ça m'est égal qu'on me regarde :) 

Je me suis laissée prendre au jeu, j'avoue, mon Père, et je me suis surprise en train de lui faire du pied sous la table ! Je ne sais pas ce qui m'a prise, jamais je n'avais osé faire une chose pareille ! Et puis, profitant de ce que tout le monde discutait de sujet divers et variés, j'écartais les cuisses et laissais mon neveu me les toucher, me les caresser et, comme par hasard, ce jour-là, je n'avais pas mis de petite culotte ! »

Le curé stupéfait :« Ma fille ? Alors, tu t'es laissée caresser par ton propre neveu pendant un repas de famille ?! »

« Oh mon Père ! Pas seulement ça ! J'ai ouvert son pantalon et j'ai pris dans ma main son sexe en érection ! »

 

 

« Oh ! Mon Dieu ! »

« Oui, c'est ce que je me suis dit quand j'ai commencé mes mouvements ! Je voulais m'arrêter mais quelquechose me poussait à continuer impérativement, mon Père, et encore plus, quand les autres personnes ont eu fini de déjeuner et se sont éparpillées dans la maison, nous laissant seuls à la salle à manger ! La tension et le danger ont aiguisé encore davantage ma libido, j'ai accéléré les mouvements de ma main et en peu de temps il a éjaculé sur mes doigts ! Ca a été une sensation indescriptible, c'était chaud, c'était bon ! Mais dès qu'il a joui, je me suis sentie toute étrange, toute bizarre, un mélange de remords et de dégoût. Alors, je me suis levée, j'ai dit à mon mari que j'avais une migraine et je suis rentrée à la maison ! »

« Ma fille, ton péché est bien plus grand que je ne l'imaginais ! Mais tu as réussi à dominer la situation et à éviter le pire ! »

« Mais, vous ne savez pas encore, mon Père, ça, ce n'était que le début..... »

 

« Le jour suivant, mon neveu m'a appelée pour me dire qu'il voulait s'excuser pour ce qui s'était passé la veille.
Je lui ai dit que ce n'était pas le genre de sujet à traiter par téléphone et alors il m'a dit qu'il passerait à la maison pour en parler de vive voix.
Mais maintenant, je m'aperçois que ça a été une erreur, mon Père ! J'étais tellement perdue et choquée que quand il est arrivé, j'étais encore en nuisette pour le recevoir !
Quand je m'en suis aperçue, il essayait de s'excuser tout en gardant une contenance mais surtout il gardait les yeux sur certaines parties de mon corps que la nuisette cachait à peine et je commençais à ressentir le même feu intérieur que la veille. Vous avez déjà vu une nuisette mon Père ? »

« Oui ma fille, euhhhh, non, bien sur ! Et quand donc ? Mais allez, continuez !! »

« Alors là, mon Père, j'ai vraiment eu l'impression, j'étais même certaine que je l'excitais et qu'il était séduit.  Une partie de moi savait qu'il fallait y mettre un terme, une autre partie me disait de continuer !

En fait, il parlait, juste histoire de parler, et moi je l'écoutais histoire de l'écouter mais je me fichais bien de ce qu'il me racontait et lui se fichait bien de ce que je pouvais lui dire. Et puis il s'est arrêté de parler !

Il me regardait, il me dévorait des yeux ! J'étais alors consciente que ma nuisette était vraiment très courte, très très courte ! »

Et puis l'ambiance est devenue insoutenable, il ne savait pas quoi faire et moi non plus, alors, il s'est levé brusquement, il s'est approché de moi, je ne voulais pas, mon Père, et il a ouvert son pantalon, là, devant mes yeux et a sorti son sexe de jeune homme vigoureux en pleine érection et puis il a écarté les bretelles de ma nuisette pour regarder mes seins, le cochon, vous imaginez ça, mon Père, et quand il a vu mes seins, son sexe a encore grossi et s'est redressé comme si cela était encore possible ! »

« Et après, ma fille ? » Corinne, prise par son récit, ne se rendait même pas compte que le curé se branlait doucement pour l'instant....

« Après ? Après, il m'a prise dans ses bras et m'a pénétrée brutalement... J'ai crié... Pas trop fort à cause du monde à côté ! Et lui qui me disait : « Ah ma tante, tu es bonne, tu es délicieuse ! » mais je vous jure, j'ai essayé de résister mais il était si.... si gros, si dur et il avait tellement faim que je n'ai pas réussi !

Mais malgré son sexe énorme, il m'a pénétrée avec un telle facilité, c'était incroyable ce que j'étais mouillée et je ne me suis presque rendu compte de rien ! Mais en même temps, je lui disais que je voulais qu'il se retire sur le champ !

Mais je me suis rapidement aperçue que ça ne servait à rien de résister, alors je l'ai laissé faire, il était trop fort pour moi. Je l'ai laissé étancher sa soif de moi ! Il n'arrêtait pas de dire que ça faisait longtemps qu'il en avait envie, qu'il n'était plus Petit-Pierre, le petit Pierre mais qu'il était Pierre, le grand Pierre, un homme, un vrai ! Dur comme la pierre ! Ca, je m'en rendais compte à chacun de ses coups de rein !

 

J'imaginais qu'il allait se rendre compte rapidement de la folie de son acte et qu'il me laisserait bientôt en paix mais plus les minutes passaient et plus c'était l'inverse qui se produisait, plus il me pénétrait furieusement !

 

Il me prenait dans un sens, me tournait d'un côté, puis de l'autre, il m'enfilait sauvagement pendant un moment, se retirait, revenait m'enfiler à nouveau, il n'arrêtait pas ! Il a usé et abusé de moi comme jamais en hurlant qu'il était Pierre et que ça faisait longtemps qu'il voulait me la mettre ! Je commençais à me dire que ça ne finirait jamais et je me laissais faire en protestant de moins en moins même en l'encourageant parce que je commençais à y prendre du plaisir !

 

Je commençais tellement à y prendre du plaisir que j'ai joui violemment et quand il m'a entendu jouir, il a sorti son gros manche de mon ventre et a tout déchargé sur mon visage, mon Père !

C'était..... humiliant.... outrageant.... J'étais dégoûtée et jamais je n'ai eu aussi honte de moi, mon Père. Jamais mon mari n'a joui comme ça sur ma figure !

Et jamais mon mari ne m'a fait jouir comme ça, non plus, j'étais tellement épuisée que j'avais l'impression que je ne pourrais plus me lever....

Mon Père ? Ca va ? Que se passe-t-il ? »

 

Un son bizarre sortait de la bouche du curé, plutôt un râle, un râle de plaisir......

 

« Oui, ma fille ! Je vous écoute, ça va bien, oui, très bien !Tu as déjà fini ? »

 

« Non,, mon Père, comme je vous l'ai dit ça n'a été que le début ! J'essayais de ne plus y penser mais mon neveu passait à la maison dès que mon mari partait au travail, et là....

Quelquefois il m'appelait quand il était en chemin, quelquefois il arrivait par surprise.

Je mouillais terriblement avant qu'il n'arrive et dès qu'il sortait son manche de jeune homme en rut, je n'étais plus moi-même, il m'enfilais si agréablement, je jouissais dans toutes les positions.... C'était de la folie ! Et il obtenait tout ce qu'il voulait de moi et moi je le faisais jouir et cracher toute sa semence sans aucune restriction !

 

Un jour, j'étais chez ma sœur en train de discuter avec mon neveu et sa fiancée quand il s'est levé en disant qu'il allait rendre visite à un ami. Sa fiancée lui a proposé de l'accompagner mais il lui a gentiment expliqué que c'était pour une discussion d'affaires sans intérêt pour elle. Moi, j'ai compris où il se rendait....

 

Quelques minutes après, je trouvais une excuse et rentrais chez moi en courant le retrouver ! Il avait une véritable emprise sur moi !

 

La plupart du temps nous avions peu de temps et j'arrivais toujours sans culotte. Et que ce soit chez moi ou à l'hôtel, c'était toujours le même scénario, dès que j'arrivais, j'ouvrais mes cuisses et il me bourrait à fond pour notre plus grand plaisir à tous les deux !

 

Quelquefois, si j'arrivais un tout petit peu en retard, il me disait qu'il détestait attendre et qu'il allait me punir alors je lui disais que je méritais d'être punie et qu'il ne devait pas craindre pour moi ! Et il me bourrait encore mieux !!

 

 

 

 

Il me traitait de sale pute qui devait faire tout ce qu'il voulait et je faisais tout ce qu'il voulait, toutes ses volontés, il me dominait complètement.... Quand il se vidait dans un râle puissant, je jouissait avec lui en lui demandant de continuer, continuer, continuer....

 

Quelque soit le moment où il avait envie de moi, je me rendais disponible pour être utilisée comme une chose, je le laissais user et abuser de moi ! Il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour m'habituer à cette situation dégradante ! J'y prenais un plaisir intense à chaque fois...

uns-poucos-pecados-parte-1-13

 

Mais cela n'a duré que deux semaines. Et mon neveu est reparti chez lui, avec sa fiancée....

 

Et j'ai mis un long moment à récupérer ma tranquillité d'esprit..... Mais je sens un grand vide au fond de moi ! »

 

 

« Ma fille, je n'imaginais pas la taille de ton péché et je ne pensais pas que tu étais allée aussi loin ! Et tu as persisté dans l'erreur même après avoir pris conscience de ce que tu faisais ! »

 

« Oui, mon Père, c'est tout à fait ça, j'avoue ! »

 

« Ton péché est plus grand que je ne l'imaginais mais tu as avoué, maintenant c'est fini, va en paix ! »

 

« J'espère ne pas avoir trop exagéré les détails, mon Père, je m'en excuse ! »

 

« Ca va, ma fille ! »

 

« Comme je vous l'ai dit, mon Père, ce n'était qu'un début....... »

Par lesrevesdecorinne - Communauté : Bourgeoise cochonne
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Vendredi 8 juin 5 08 /06 /Juin 09:08

 

Mercredi 6 juin:

 

 

 

Ce n'était pas prévu que je le voie aujourd'hui. Et puis il m'a appelée ce matin pour me demander si j'accepterais de déjeuner avec lui. Lui, c'est Philippe évidemment ! Je n'avais aucune raison de refuser et j'ai imaginé qu'il voulait faire un debriefing de notre rencontre précédente. Il avait peut-être trouvé mon comportement bizarre et voulait m'en parler. Il m'a dit en souriant que je n'étais pas obligée de mettre mes lunettes aveuglantes.

 

On s'est donc retrouvé au Centre International d'A....... Il est arrivé dans une tenue de travail hyper classique, costume gris et cravate. Vu la température il avait quand même sa veste sur l'épaule. Les hommes ont décidément du mal à s'habiller de façon originale. Pour ce qui me concerne, j'avais une robe longue d'été très légère décorée de petites fleurs stylisées dans des tons beige ou orange avec un petit décolleté. J'aime beaucoup cette robe, en plus, elle est infroissable et ça peut être utile ! :) Et elle peut s'ouvrir très haut sur la jambe. J'avais également mis des chaussures à talons pas trop grand ! Je me trouvais mignonne et très à l'aise dans cette tenue élégante sans être trop sexy.

 

On s'est assis au premier restaurant venu ….On a vite commandé puis on a commencé par discuter de tout et de rien.... Je me suis excusée pour ce que j'avais fait..... Lui m'a dit que ce n'était rien, au contraire, il s'était bien amusé et y avait trouvé du plaisir.....

 

« Donc tu n'est pas fâché ? On continue ? »

« Bien sur, si tu en es d'accord ! »

« Oui, je te fais confiance.... »

 

Mais dans ce restaurant où on était un peu les uns sur les autres, c'était difficile d'aborder des sujets un peu olé-olé ! Je me rendais compte que Philippe voulait me dire quelquechose qu'il ne voulait pas que nos voisins entendent !

 

« Pourquoi as-tu voulu déjeuner avec moi ? »

« Pour le plaisir, c'est tout, c'est déjà pas mal, non ? »

 

Je ne sais pas si son téléphone à sonné mais il l'a sorti de sa poche et a semblé répondre à un texto. Quelques secondes après, c'est le mien qui a vibré. J'ai râlé après ces téléphones qui nous dérangent tout le temps mais j'ai vu que c'était Philippe qui m'envoyait un texto qui disait :

 

« Je peux t'offrir du caviar si tu veux mais j'ai surtout envie de toi, de te ….. Ce que je ne peux pas dire tout fort ici ! »

 

Je lui ai souri et dit qu'on n'était pas obligé de prendre le dessert ni le café. Il m'a aussitôt envoyé un autre texto....

 

« Aujourd'hui, j'ai envie de te toucher....  Tu es trop sexy dans cette robe !»

 

Ce jeu commençait à me plaire et à m'exciter.... et je lui ai répondu par texto :

 

« Moi aujourd'hui, je ne te toucherai pas. »

 

Cette réponse est venue comme une boutade, comme un réflexe et avant que j'aie eu le temps de corriger le tir....

 

« Tu ne me toucheras pas ? Vraiment ? »

 

Je me suis crue obligé de confirmer pour ne pas être ridicule. Ce n'était pas très malin.... Quoique......

 

On s'est levé pour rejoindre sa voiture au parking souterrain. Une fois assise à la place du passager, il a pris ma main et m'a attirée vers lui pour m'embrasser, ce que j'ai fait avec plaisir.... Et sa main libre s'est faufilée fermement sous ma robe qui n'offrait aucune résistance, ne s'est même pas arrêtée entre mes cuisses et est montée me caresser les seins alors qu'on continuait à s'embrasser goulûment ! Là, j'ai compris que j'étais cuite, complètement cuite. Ses caresses ont déclenché ma fontaine à mouille, j'avais honte de ne pas ma maîtriser mieux.... Il a pris ma main et l'a posée sur la bosse de son pantalon..... Il bandait comme un âne, il a ouvert son pantalon et il a sorti son outil pour que je le prenne en main, j'avais déjà oublié ma promesse de ne pas le toucher ! J'arrivais à peine à faire le tour de son sexe mais pendant que je m'accrochais à son outil, il avait quitté mes seins et tentait d'introduire un de ses doigts vous avez deviné où ! Introduire avec succès, sans aucun problème, j'écartais mes cuisses comme il le voulait, j'étais trempée, à moitié consciente mais complètement consentante ! Introduit, son doigt l'était et il savait quoi faire. Jouir dans ce parking, c'était bien parti pour, il me branlait à fond, ça faisait un bruit de floc-floc, ça l'excitait à fond, je le sentais à la raideur de sa queue, c'est fou ce qu'on peut apprendre en tenant la queue d'un mec !!!

J'ai joui comme pas possible en m'accrochant à son gros truc et heureusement que j'avais plein de mouchoir en papier...

 

« C'est malin, Philippe, je n'ai plus qu'à enlever ma petite culotte ! »

« Je pensais que tu ne l'aurais pas mise pour venir ! »

 

On a éclaté de rire, sorti du parking et il a pris une route vers la montagne....

 

« Remonte ta jupe que j'admire ta chatte ! »

 

Je me suis exécutée tout en reprenant en main son sexe.....

 

« Elle te plaît ma chatte ? Tu crois qu'elle va aimer que tu la fourres ? »

« A ton avis ? »

 

J'avais un avis que j'ai gardé pour moi :) J'étais bien, calme, détendue... Je savais ce qui allait se passer et ça me convenait....

 

On s'est arrêté dans un endroit calme ( évidemment ! ) en hauteur avec vue sur la vallée et Genève..... Il m'a à nouveau attirée à lui, on s'est embrassé, je l'ai sucé malgré sa grosseur et quand je lui ai dit : « Baises-moi ! », il m'a répondu : « Ne bouges pas ! »

 

Il est descendu de voiture avec son attirail à l'air, il a fait le tour de la voiture, m'a aidée comme une Dame à sortir de la voiture et là, je l'ai sucé à nouveau.... Il m'a donné une capote que j'ai mise en place et il m'a soulevée et plaquée contre la voiture pour me prendre, me soulevant sans difficulté. Je me suis retrouvée véritablement empalée..... J'avais un peu mal au dos contre la voiture mais ce qu'il me faisait était si bon que je n'aurais rien fait pour changer.... C'est lui qui a décidé de changer et je me suis retrouvée penchée en avant, la tête en avant sur le siège passager, les fesses dehors et j'ai senti venir une levrette d'anthologie ! J'avais le nez sur le siège, pratiquement dans mon sac à main, sur ma petite culotte et mon Philippe qui commençait à me piner sans reprendre son souffle. A côté de ma petite culotte, mon i-phone.... i-phone égale appareil photo égale photo souvenir.... Je ne sais plus comment j'en suis arriver à lui demander de prendre des photos avec mon i-phone mais toujours est-il qu'il fallait l'allumer, mettre le code, chercher l'appli, etc... Et qu'il faisait ça, décontracté, tout en continuant à m'enfiler ! Dès que j'avais joui, il changeait de position....

Sur le siège arrière, sur le capot, dans le coffre...... Et puis comme toutes les bonnes choses on une fin, je lui ai attrapé les couilles et ai ouvert les vannes....:)

 

Et maintenant je peux regarder ces photos souvenirs..... Je découvre mes petites fesses envahies par un gros manche impressionnant mais si agréable..... ou ma bouche qui a tant de mal à avaler..... Hummmmm, j'en mouille rien que d'y penser....

 

Philippe, avant que j'aille me donner du plaisir en pensant à ce début d'après-midi, on se voit bien jeudi prochain ? C'est quoi le programme ? :)

 

 

 

Emilie

 

 

PS: Je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas mettre tes photos !??!!

 

 

 

 

Par lesrevesdecorinne - Communauté : Bourgeoise cochonne
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