lesrevesdecorinne

 

Vendredi 30 mai

 

8h: Je petitdéjeune avec Hélène qui fait le pont. Elle va m'accompagner à la plage où Jean-Luc viendra me prendre vers midi. En attendant, je prépare mon sac comme si j'allais au Piton des Neiges.... Et puis il faut que j'appelle Andréa pour qu'elle me raconte leur escapade chez Aïna et Pierre il y a 3 mois.

 

9h30: J'appelle Andréa......

“Allo, Andréa, ca va?”

“Super, oui et toi? Tu veux faire d'autres photos?” Et elle éclate de rire...

“Non, ça va, j'en ai assez, j'ai l'impression d'être une vedette du porno! Sous des angles que je ne pourrais vraiment pas voir! Rien n'a échappé à ton oeil perspicace.... Et puis les gros plans, tu y vas!!”

“Tu n'as plus qu'à trier! …... Alors si ce n'est pas pour ça, tu veux savoir quoi?”

“Ben ce soir, tu sais, on va à St-Leu.”

“Vous allez bien vous amusez...”

““Oui, je ne sais pas, mais ca m'inquiète un peu. J'en ai parlé à Jean-Luc et il aimerait que tu me racontes comment ça s'est passé pour vous....”

“Très bien, ma chérie, t'en fais pas. Pierre a un truc énorme mais c'est Aïna qui étrenne. Bon, en fait, tu verras, on arrive chez eux par l'ascenser, directement dans leur appartement. La porte de l'ascenseur s'ouvre et les deux t'accueillent dans une tenue assez sexy, style peignoir assez transparent, arrivant à mi-cuisse. Du genre où au moindre geste, tu apprécies tout de suite ce que Pierre a à t'offrir! Bon, mais au moins tu sais à quoi t'attendre et tu es venue là un peu pour ça aussi.

Ils te font visiter l'appart. Et te montrent une chambre avec des peignoirs similaires sur le lit , ils te montrent la douche et t'invitent à les rejoindre au salon dès que tu le souhaites. Tu verras, leur appart est vraiment cool. Ils avaient un éclairage intime et avaient dégagé le tapis du salon. Sur la table basse du salon, des sextoys, des huiles essentielles censées être aphrodisiaques.... Bref, je te passe les détails, on échange des banalités et puis on tire au sort celui ou celle qui va décider du scénario de la première partie de soirée. Ce soir là, c'est Aïna que le sort à désignée! C'était marrant parce que, tu l'as déjà rencontrée, Aïna, c'est plutôt une jeune femme distinguée, très mince et quand elle a dit:

 

”Puisque c'est à moi de choisir, je voudrais une double, Pierre derrière, Jean-Luc devant et toi Andréa tu complètes le terrain laissé libre par ces messieurs, d'accord? Pierre tu commences?”

“Tu es sure, ma chérie?”

“Oui, sure!”

 

Je me suis dit que ça risquait d'être difficile mais bon, ce n'était surement pas leur première fois. Alors nos deux hommes se sont assis dans le canapé et tout en discutant on les a pompé grave et quand Aïna a dit doucement :

« On y va ? »

Elle s'est mise à genoux le cul en l'air et elle m'a demandé de faire pareil face a elle. J'étais parterre ma tête à 10 cm de la sienne je la voyais encore souriante, les yeux fermés, me disant :

« T'affoles pas, Andréa, ça va être dur mais ca v ale faire. Surtout tu laisses faire ! T'interviens pas !»

Pierre expliquait ce qu'il faisait, un doigt, deux doigts, un gode petit, un moyen, un gros... Pendant ce temps, Jean-Luc me baisait en douceur pendant que je regardais Aïna, toujours à 10 cm de mon visage, changer de couleur, respirer de façon hachée, se pincer un peu les lèvres.... Puis Pierre a dit :

« Ma chérie j'arrive ! »

Jean-Luc continuait à me baiser gentiment et je préférais être à ma place ! Putain oui !

Aïna se pinçait les lèvres, elle serrait les poings et des larmes ont commencé à perler à ses paupières... Elle avait manifestement mal. Pierre l'encourageait en lui disant que le plus dur était bientôt fait, que son gland était bientôt à l'abri, que... et que.... tu parles ! Et puis tout d'un coup ça a du être vrai, parce que Aïna, sans se détendre complètement, semblait plus calme. Elle a passé ses doigts sur ses yeux...

« Ca va aller » Je lui ai demandé doucement. 

« Oui, t'inquiètes, ca va aller... Je veux que tu me lèches la chatte quand je te le dirai, d'accord ? »

« Oui bien sur ! »

« Ca va toi ? Il te baise bien ? »

« Je préfère ma place:) »

Pierre s'enfoncait en elle mais Aïna semblait maitriser. Et puis quand Pierre a été au fond, il a dit :

« Deuxième étape ! »

Alors , il a pris sa femme à bras le corps, il l'a soulevée comme une plume et s'est assis puis couché délicatement par terre avec deux coussins sous les épaules. Aïna allongée sur lui, regardant le plafond, les deux pieds en appui par terre et emboitée du cul par son mec, elle m'offrait sa chatte, c'était chaud !

Jean-Luc m'a lâchée et je suis allée lécher Aïna, Jean-Luc revenant me bourrer dès que j'ai été à l'oeuvre ! J'ai été obligée de lui dire de se calmer, que je pouvais pas tout faire. Au bout de quelques minutes, Aïna :

« Putain, je vais jouir ! »

J'ai ralenti.....

« Jean-Luc, viens me fourrer, oui, maintenant ! »

Jean-Luc ne s'est pas fait prier et s'est mis à la bourrer d'enfer ! Moi je me contentais d'encourager Aïna et de caresser les couilles des deux mâles qui s'affairaient sur elle et puis elle a joui et là, je te dis pas, une vraie crise, hurlements, des « Continues ! » à n'en plus finir et des gestes dans tous les sens, ses bras, ses jambes, je me suis pris son poing dans la figure mais elle ne se rendait compte de rien, on aurait dit une épileptique. Pierre imperturbable, Jean-Luc s'est vidé d'un coup..... Woahhhhhh !!

Et puis Jean-Luc s'est relevé, Aïna semblait se réveiller, s'est déboitée tout doucement de Pierre.

« Ca va les hommes ? J'ai complètement pété les plombs mais c'était si bon.... Si vous voulez vous doucher, moi j'y vais ! »

Dix minutes après, on était de retour dans nos peignoirs et on est passé à table...

« Ca donne faim tout ça ! »

Ambiance sympa, détendue, collation délicieuse.....

Et puis, au bout d'une demi-heure, on dégustait leurs patisseries fines, Aïna s'est laissée glisser sous la table...

« Honneur aux invités ! » a décrété Pierre. Je me suis dit que Jean-Luc allait passer un bon moment..... Quand j'ai senti des mains caresser mes genoux et les écarter doucement mais fermement..... J'ai compris que je devais me prêter au jeu et avec plaisir je me suis laisser glisser un peu sur ma chaise pour offrir mon intimité à notre hôte qui savait manifestement utiliser sa langue et ses doigts. J'essayais de garder ma sérénité mais c'était de plus en plus difficile et je serrais les dents pour ralentir mon orgasme arrivant alors qu'Aïna faisait tout pour rendre mes efforts inutiles et évidemment, ce qui devait arriver arriva et je me suis écroulée sur la table en hurlant que c'était bon devant nos deux mecs en train de se branler en rigolant.

Quand elle a eut finit avec moi, au bout de quelques secondes, à la tête de Jean-Luc, j'ai compris qu'elle avait décidé de s'occuper de lui. Alors, je me suis levée, j'ai fait le tour de la table, j'ai saisi la main libre de Pierre et lui montrant qu'il devait me suivre je lui ai dit :

« C'est mon tour, j'veux ta queue ! »

Il ne s'est pas fait prier et je dois dire que son énorme truc s'engoufrant dans ma chatte c'est assez jouissif. T'as vraiment l'impression que t'es occuppée de fond en comble, de la cave au grenier !! Tu ne penses plus à rien, tu ne demandes pas si tu vas jouir, tu te demandes seulement quand ! Mais il avait apparemment décidé de prendre son temps et j'aime ça. Je profitais de mon plaisir quand je me suis aperçue qu'Aïna etait à plat ventre à côté de moi, prise en levrette par Jean-Luc et qu'elle me souriat d'un air coquin.

« Alors, Andréa ? Confortable, mon mec ? ».

Bref la suite et la fin, je te laisse deviner. Mais t'inquiètes, Corinne, ils sont super sympa. T'évites Pierre dans ton joli petit trou et tout ira bien. Préfère Jean-Luc ! »

«  Oui, j'y connais déjà Jean-Luc » et j'éclate de rire. »Bon, Andréa, merci pour tes précisions. Bon de toutes façons , on va y aller mais c'est bien d'avoir ton avis et ton ressenti. Je t'embrasse. »

« Oui, moi aussi. Au fait merci pour les photos que tu as faites de Jean-Luc et moi . Je ne me suis jamais vue sous ces angles là ! »

« Oui ? Moi non plus remarques ! » Et on éclate de rire toutes les deux !

« Bon, je te laisse, Andréa, A+ ! »

« Oui, d'accord, amusez-vous bien ! »

 

11H : Jean-Luc arrive et on embarque direction le sud de l'ile. Avec lui, on a prévu de visiter le Jardins des Epices et des Senteurs à St-Philippe. On a environ deux heures de route.... On a la visite prévue à 14 heures et puis après, retour, plage, dîner et on devrait être comme prévu vers 21 heutres à St-Leu chez Aïna et Pierre.

« Tu sais, Jean-Luc, j'ai eu Andréa au téléphone... »

« Ah oui ? Alors, elle t'a raconté ? »

« Oui, elle m'a raconté ; bon, je veux bien tout ce que tu veux sauf me faire sodomiser par Pierre, d'accord ?  Mais par toi......»

Ca le fait sourire ….

« OK, c'est d'accord, ça ne pose aucun problème. »

Je m'approche de lui qui conduit et appuie mon coude sur son épaule pour lui dire doucement :

«  Mais par toi, autant que tu veux ! C'est ce que je voulais dire....»

« Je m'en rappellerai, t'inquiètes ! »

Sur le coup des 1 heure de l'après-midi, on est presque arrivé et on s'arrête pique-niquer dans un endroit juste un peu à l'écart de la route, il fait beau, c'est calme, cool ! Je devine que Jean-Luc aimerait bien un dessert plus complet que celui qu'on a apporté mais on n'a pas vraiment le temps... Dommage quand même. Un peu avant 14h, juste au moment d'aller prendre nos billets, le portable de Jean-Luc sonne....

« Allô !?.... Oui, bonjour Pierre..... Un problème ?..... Ah bon?.... C'est arrivé quand ?.... Ah cette nuit ? …... Oui, je comprends..... Non mais c'est pas grave.... Je lui dis, bien sûr !..... Non, mais on se rappelle...... »

J'ai l'impression qu'il y a un problème chez nos futurs hôtes.....

« Qu'est-ce qui se passe, Jean-Luc ? »

« Le père de Pierre est mort cette nuit. »

« C'est pas vrai ! ? Mais il devait être jeune ! »

« Oui, un cancer, 62 ans !  Tu te doutes que notre soirée est reportée...»

« Oui, je me doute . C'est con ! A tout point de vue !»

« Oui, c'est clair ! Tu vas devoir te contenter d emoi seul ce soir. »

« Oui, moi qui fantasmais sur le sandwchich qui m'attendait »

« Le sandwich ? »

« Oui, je me voyais déjà prise entre toi et Pierre:) »

« Si ce n'est que ça....:) »

« Oui ? »

« Je vais lui chercher un remplaçant... »

« Ah, Jean-Luc, tu es vraiment quelqu'un de serviable.... Bon, on va le visiter ce jardin ? »

« Oui, allez, on va être en retard... »

 

Le Jardin des Epices est Le jardin à visiter à La Réunion. Je vous renvoie à tous les topo-guides de l'ile. Mais 2 petits conseils pour rendre cette visite des plus enrichissantes : demander si c'est Michel qui fait visiter et visitez en pantalon, pour les petits moustiques très gourmands suivant l'humidité et le moment de la journée..... Si vous avez un pantalon et que Michel fait visiter vous m'en direz des nouvelles......

Nous on a de la chance. Il ne pleut pas et c'est Michel qui nous fait visiter... C'est cool. Après la visite et quelques achats dans la boutique, on prend doucement le chemin du retour. Vers 16h30 , on s'arrête à St-Pierre...

« Alors c'est là qu'habite Matthieu ? On pourrait aller lui faire la bise ? »

« Oui on pourrait mais il courait à St-Gilles cet aprem avec ta copine, la toubib, Cathy. Alors je lui ai laissé les clés de mon appart. Ca lui évite de revenir içi et il y a des chances qu'on le voie ce soir tard ou demain matin »

« Ah, d'accord... Il court après Cathy :)  ! »

« J'ai dit il court avec, pas après. Remarques, elle est mignonne.... »

Ca fait plusieurs jours que je n'ai pas eu de nouvelles de Cathy depuis notre frotte-minou de lundi. Donc elle a passé la première avec Matthieu, c'est déjà pas mal....

« Donc il attendra demain pour la bise.... »

On visite un peu la ville, le bord de mer.... Ici la mer est partout ou presque..... Et on reprend le chemin du retour.... L'Etang Salé, La Saline.... L'Hermitage..... Arrêt plage.... 17h30 On prend le sac de plage, les nattes, les serviettes..... Et on se fait un petit plouf. J'en profite car je sais que dans moins d'une semaine je serai loin, loin de la plage, loin de Jean-Luc, loin de Cathy........ Il y a encore un peu de monde mais la nuit va bientôt être là.... A 18h30, il n'y a bientôt plus que l'éclairage du CocoBeach qui nous donne un peu de lumière.... Le soleil a disparu à l'horizon faisant rougir les quelques nuages qui s'y trouvaient.

On va passer un petit moment autour d'une pinacolada sans équivalent en métropole..... Et puis, vers 19h30, on se pointe au resto , au Manta, comme le jour de mon arrivée... Ce soir-là, Cathy avait bu et on l'avait raccompagnée chez elle... Je ne l'ai pas raconté à Jean-Luc....

Ce soir, je ne bois qu'un peu... Au lieu d'être au Manta, on devrait être à St-Leu.... Je repense à ce qu'Andréa m'a raconté ce matin.... Je n'ai couché qu'une fois avec deux hommes... Il y a longtemps... C'est Philippe qui nous avait organisé ça.... Tiens faut que je le skype.... Ca m'aurait pas déplu d'être à St Leu.... Mais c'est pas grave..... Au lieu de baiser avec deux hommes une fois je baiserai deux fois avec le même homme..... La question n'est pas de savoir si je vais, c'est quand.... J'en suis là de mes pensées quand....

« Tu penses à quoi, Corinne ? »

Je n'ose pas lui dire vraiment à quoi je pense alors :

« Que dans une semaine, j'aurai repris le travail!»

« Je vais te manquer ? »

« Bien sur, ce sont des moments que je ne suis pas près d'oublier . Et moi, je vais te manquer ?»

« Bien sûr ! »

« Tu parles ! Dès que je serai montée dans l'avion, tu vas aller t'occuper d'Andréa à temps plein ! » Sourires.....

« Et toi ? Tu vas retrouver ton mari, ton Philippe, t'iras bien faire un tour à Lausanne de temps en temps, non ? »

« Je ne sais pas ! »

Je me sens bien, il fait encore chaud, j'ai bien mangé, je me sens détendue, libre. En espérant qu'il me dise « Pas tout de suite ! » je lui propose :

« Tu te rappelles que je dors chez toi, hein ? »

« Je ne risque pas d'oublier mais c'est peut-être un peu tôt, non ? »

« Comme tu veux, je fais ce que tu veux ! »

« On peut marcher le long de la plage.... »

« Oui, c'est une bonne idée.... »

« Je sais ce qu'on va faire, suis-moi ! »

Je ne risque pas de faire autre chose.... En fait, on reprend la voiture et on prend la direction de la Saline, enfin de La Saline les bains.... Un fois garés le long de la grande ligne droite, on descend, il prend le sac de plage....

« On va se baigner ? »

« On ne sait jamais, il faut être prévoyant. On n'est pas obligé d'attendre minuit :)  »

On emprunte un long couloir qui au bout de 50 mètres nous fait déboucher sur la plage... De jour, j'irais les yeux fermés. La nuit, les lumières de l'avenue éclairent un peu les 20 premiers mètres du couloir.... Après, on n'y voit presque rien. Je m'efforce de suivre la silhouette de Jean-Luc qui semble savoir où il met les pieds. Il regarde si je le suis, prend ma main et bientôt on débouche sur la plage. On devine la mer pas loin. Pas de lune, les seules lumières, au loin, au sud et celles des villages sur les Hauts... J'ai gardé mes nu-pieds. De jour, on regarde à éviter tous les résidus de coraux qui jonchent la plage... La nuit, on voit à peine où on pose les pieds... On marche doucement le long de la mer.... Jean-Luc passe son bras autour de ma taille. On parle doucement même si on ne dérange personne..... Je sens la chaleur de sa peau au travers de ma fine robe d'été. Au bout d'un quart d'heure peut-être, il s'arrête, s'éloigne un peu de l'eau....

« Viens ! »

A vingt mètres, quelques arbustes que je devine au milieu des patates à Durand.... Il pose le sac, sort quelques affaires :

« Tu viens ? On va se baigner ? »

« Hummmm, d'accord, si tu veux. »

Là, Jean-Luc se déshabille complètement en évitant de me faire face et m'invite à faire pareil...

« Je peux garder mes nu-pieds ? Rien que mes nu-pieds ? »

Il éclate de rire sans même me répondre. Savoir Jean-Luc nu à deux mètres de moi commence à m'exciter. Il part vers l'eau et quand je suis aussi nue que lui, je m'avance vers lui, me colle à son dos et passe mes mains autour de sa taille, lui caresse doucement le ventre et descend mes mains jusqu'à prendre la base de sa tige entre mon pouce et mon index pour petit massage de mon cru.

Mais mon cru, je me dit qu'il a l'air d'aimer. Et mon Jean-Luc il est cuit. C'est finit pour lui. Il ne maîtrise plus rien. Là, je connais la suite et je sais d'avance ce qui va se passer....

Sauf que je n'en connais que les grandes lignes....

Brutalement, il se retourne et me serre dans ses bras avec force..... Il me soulève du sol, je pousse un cri de surprise quand il fonce vers l'eau et que je vois mon brushing un peu défait sou sl'eau d e mer... je crie que : « Non, je ne veux pas ! » et au moment où je m'y vois il fait volte face et s'accroupit pour nous mouiller en douceur....

« Salaud ! J'ai cru que tu allais me balancer à la flotte ! »

« Ce n'est pas l'envie qui me manquait, tu sais ? »

Je réalise alors que ce n'est pas un début d'érection qu'il a, mais une vraie, surtout quand je prends son sexe dans ma main.....

« A propos d'envie, c'était la seule que tu avais ? Me foutre à l'eau ? »

« Bien sur, où vois-tu que j'ai une autre envie ? »

« Je ne la vois pas ! Je la sens ! Je la tiens !Mais je ne la lâche pas ! »

« Hummm , j'espère bien ! »

Je le lâche quand même pour courir vers le sac de plage.. Heureusement qu'il est blanc, je le devine à quelques mètres..... J'étale nos serviettes de bain après m'être essuyée rapidement. Quand Jean-Luc arrive il me trouve dans une position qui ne nécessite pas beaucoup d'explications quant à ce que j'attends de lui... Et Jean-Luc n'a pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre... Il faut dire que ma peau blanche se voit tellement bien dans ce noir total..... Sans préliminaires.... Mais j'en avais même plus envie.... Missionnaire à n'en plus finir.... Rien à faire.... Les vacances.... Attendre que ça vienne..... Fermer les yeux.... Les ouvrir pour compter les étoiles.... Se dire que pourvu qu'il ne change rien à ce qu'il fait …. Que la mayonnaise est en train de prendre ….. Soudain, des éclairs dans ma tête, de l'orage dans l'air ? De l'orgasme dans l'air ? Dans l'air du temps.... Le temps de l'orgasme... Orage.... Orgasme.... c'est si proche..... A peine l'or(g)ag(sm)e fini.......

« Branles-moi, fais-moi jouir ! Vides-moi ! A toi de jouer !»

Oui, ca va j'ai compris... Pour jouer , je joue avec son jouet....Je m'y emploie et je suis même surprise de remplir ma mission avec tant de facilité !

 

Une fois ma mission remplie, nous reprenons doucement le chemin vers notre voiture. Jean-Luc démarre et je remarque tout de suite qu'on ne prend pas le chemin de son appartement mais on monte dans les hauts. Quand il quitte la route principale, je lui souris, j'ai compris.

« Monsieur en redemande ? »

« Je ne m'en lasse pas.....  Regardes le point de vue, c'est superbe, hein ?»

Effectivement, les lumières de la côte donnent un relief particulier à ce paysage. Et là il me baise sur le capot et sur les sièges arrière. Jean-Luc est déchaîné et je lui rend la pareil ! Je prends mon temps pour jouir et le faire jouir et puis cette fois-ci …..

« On va vraiment à ton appartement ? »

« Pourquoi ? Ca t'a déplu ? »

« Oh non ! Pas du tout ! » Tout ça avec le sourire...:)

 

Quand on arrive à l'appartement, il me dit de faire doucement, que Matthieu est peut-être rentré, qu'il dort à moins qu'il ne soit pas seul.... On ouvre l'appartement sans allumer la lumière. Celle de l'extérieur au travers des baies vitrées suffit pour atteindre sa chambre.

 

On se déshabille et on se glisse sous le drap... Il est presque minuit. Des bruits, à côté, nous font sourire... Matthieu n'est pas seul.... Et là, je me dis : 

« Mon Dieu ! Pourvu que ce soit Cathy ! »

Je demande à Jean-Luc :

« Tu la connais ? »

« Non mais il s'en occupe bien ! »

Puis tout se calme, il est minuit et on s'endort sans savoir.... Pas grave !